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El Moudjahid | Algérie | 04/06/2007
Outre UICG, basée à Genève, le groupe pharmaceutique français
Sanofi-Aventis et l’Institut national américain du Cancer (NCI),
sont les principaux contributeurs. Le Dr Ribeiro, chargé de faire une
étude sur l’impact des 14 premiers projets pilote de ce programme
dont il a présenté les résultats à la 43e conférence
annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago,
a affirmé que tous les objectifs avaient été atteints dans
les dix pays choisis.
Il s’agit notamment du Bangladesh, de l’Egypte, du Maroc, de l’Ukraine,
du Venezuela et du Vietnam.
"Notre programme montre qu’avec des investissements très modestes, de l’ordre de 50.000 euros (67.000 dollars) par projet, nous pouvons faire une grande différence dans la vie d’enfants cancéreux même dans les pays les plus démunis", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
Le projet répond aux besoins spécifiques de chacune de ces nations en se concentrant surtout sur le manque de suivi des traitements, les soins palliatifs, le peu de connaissance des premiers symptômes, et le besoin d’accès à des diagnostics et des traitements pour les cancers pédiatriques dans certaines zones géographiques où ils sont plus fréquents et facilement traitables avec des thérapies minimum, a poursuivi le cancérologue. Les fonds de ces projets ont ainsi été utilisés pour former des médecins locaux et fournir des équipements et fournitures médicales. Basé sur ces résultats, le programme "My Child Matters" finance depuis des projets similaires dans six pays de plus dont la Bolivie, l’Indonésie, le Pérou et la Roumanie, a précisé le Dr Ribeiro.
Les cancers chez l’enfant sont rares mais largement guérissables
car les tumeurs réagissent bien à un traitement précoce,
efficace et peu onéreux.
Pourtant chaque année, des cancers sont diagnostiqués chez plus
de 160 000 enfants et environ 90 000 en meurent dans le monde, soulignent les
cancérologues. Aux Etats-Unis comme en Europe, avant les années
1960, les cancers chez l’enfant étaient presque toujours mortels
aujourd’hui de 70 à 80% survivent. Cette progression est largement
due à l’amélioration des traitements et de la qualité
des soins. La chimiothérapie introduite pour traiter la leucémie
chez l’enfant dans les années 1940, a été intégrée,
pour d’autres cancers pédiatriques communs dans des régimes
thérapeutiques qui s’appuyaient jusque-là sur la chirurgie
ou la radiothérapie.
Les cancers pédiatriques les plus courants sont la leucémie
avec près du tiers de cancers en Europe, en Amérique et en Asie.
Les tumeurs du système nerveux central sont la deuxième forme
de cancer le plus fréquent chez les moins de 14 ans dans les pays développés.
Elles sont moins diagnostiquées dans le monde en développement
par manque probablement de techniques sophistiquées.
Les Lymphomes ou cancer des ganglions lymphatiques représentent le 3ème type de cancer le plus commun chez l’enfant.
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