En Algérie, avec 30 000 nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque année et 20 000 décès enregistrés par an, cette pathologie est devenue émergente. Selon les statistiques de 2004, du registre des cancers d'Alger qui représente une moyenne nationale, le cancer colorectal est classé au 4ème rang de l'ensemble des cancers avec une moyenne annuelle de 3.000 cas chez les hommes et 2.000 cas chez les femmes. Au CHU de Tlemcen nous rencontrons une soixantaine de cas de cancer gastrique chaque année, avec une légère prédominance chez les hommes. La gastrite chronique atrophique constitue la condition précancéreuse la plus fréquente. Les nitrates alimentaires, le sel, la saunure, les aliments fumés ou frits sont aussi des facteurs incriminés dans la genèse des cancers gastriques. Leur diagnostic malheureusement est souvent tardif compromettant ainsi le pronostic vital et rendant la survie globale sur 5 ans de l'ordre de 15%».

Pour le professeur Kherbouche, la chirurgie laparoscopique ou chirurgie vidéo-assistée dans les cancers digestifs est une technique médicale qui offre plusieurs intérêts, notamment une récupération immédiate du malade et une durée d'hospitalisation ramenée à sa plus simple expression et donc une réduction des coûts de santé.

Au service de chirurgie B du CHU de Tlemcen, elle est en exercice depuis plusieurs années». D'éminents experts nationaux et étrangers participeront à cette rencontre médicale, notamment les chefs de service de chirurgie générale, de gastro-entérologie, d'oncologie et de pathologie des CHU d'Alger, d'Oran, d'Annaba, de Constantine, de Tizi-Ouzou, de Sidi Bel-Abbès, des hôpitaux Tenon et St-Louis de Paris et du CHU de Clermond-Ferrand en France.

Par A.Bouali