Le seul inconvénient c'est le manque de psychologues. Concernant les intoxications alimentaires, notre interlocutrice a affirmé que, cette année, il n'y a pas eu d'importants cas, mis a part trois où quatre cas chaque deux mois et on ne peut pas dire qu'ils ont été intoxiqués après avoir mangé dans les restaurants universitaires, la majorité des étudiants mangent aussi à l'extérieur des cités.

On apprend aussi qu'une dizaine de cas de tuberculose ont été enregistrés parmi les résidents durant l'année universitaire 2006-2007. Par ailleurs, plusieurs communications ont été présentées à l'occasion de cette rencontre. «La crise suicidaire et sa prise en charge» est le thème d'une communication présentée par le docteur Djaoui, maître assistant en psychiatrie à l'hôpital psychiatrique d'Oran. Selon le communicant «la crise comporte un élément aigu, l'imminence d'un retournement catastrophique et, par là même, exige une réponse et une décision». La tentative de suicide ne représente qu'une des sorties possibles de la crise, les autres manifestations pouvant être la fugue, l'agressivité, l'abus d'alcool et de toxiques ou toute autre conduite de rupture permettant d'éliminer la souffrance causée par une situation difficile. Selon Mme Boubekeur, une tentative de suicide a été enregistrée, cette année, par une étudiante.

Cette dernière a voulu mettre fin à ces jours en ingurgitant une importante quantité de médicaments. Une autre communication intitulée «suicide, violence du mot, violence du geste» a été présentée par Mme Sebaâ, psychologue clinicienne. Selon cette intervenante, la violence apparaît lorsque toute communication est rompue ou inexistante.

Elle peut être dirigée contre les autres, mais aussi contre soi. Un des exemples de ce type de violence est le suicide ou la tentative de suicide. D'autres thèmes ont été débattus lors de cette journée, notamment la santé de la reproduction chez les jeunes, le SIDA et les MTH.

Par J. Boukraâ