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El Watan | Algérie | 07/06/2007
Président du comité d’organisation et reconnu par ses pairs comme l’une des chevilles ouvrières du service de médecine interne au CHU de Constantine, le Dr Azeddine Belhadj Mostefa s’illustrera par un exposé portant sur un projet de recherche intitulé « L’identification précoce de l’ischémie silencieuse du diabétique de type 2 ». Le conférencier dira en substance ceci : « C’est une complication cardiovasculaire qui ne se manifeste pas par une douleur, et cette particularité en fait une pathologie spécialement redoutable, comme en témoignent plusieurs études mettant en relief le fait que trois diabétiques sur quatre décèdent suite à cette complication ».
Et d’ajouter d’autres vérités au tableau des risques encourus par un diabétique : « On sait, en outre, que le diabète augmente sensiblement le risque d’accidents vasculaires cérébraux et d’atteinte des artères des membres inférieurs, une complication pouvant déboucher sur une amputation, d’où l’impérieuse nécessité pour les praticiens de réaliser systématiquement un acte de dépistage au moyen d’un doppler de poche, dont le coût avoisine les 30 000 DA, ce qui éviterait bien des complications, aggravées par ailleurs par d’autres facteurs de risque, tels que l’hypertension artérielle, un taux élevé de lipides, le tabac, l’obésité ou une vie trop sédentaire ». Le Pr Brouri d’Alger explorera les tenants et les aboutissants de l’artériopathie et notamment celle des membres inférieurs.
Il dira : « D’après toutes les études connues et en se basant sur l’expérience du terrain, cette pathologie réduit de 10 ans l’espérance de vie. En Algérie, on peut estimer à 300 000 le nombre de diabétiques qui feront une artériopathie et ils seront près de 800 000 en 2025. C’est pourquoi les pouvoirs publics doivent impérativement se préparer à faire face à ce grand fléau, en mettant en œuvre un programme drastique de lutte contre l’ensemble des facteurs de risque, et à leur tête le tabac, l’obésité et l’hypertension artérielle.
Il faut savoir que la lutte contre ces facteurs de risque coûterait beaucoup moins cher à la collectivité que la prise en charge de milliers d’amputés, des centaines de milliers de malades victimes d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux ». Lui emboîtant le pas sur cette même thématique consacrée à l’artériopathie du diabétique, les Pr Roula, Hamri et Hassani, respectivement chefs de service de médecine interne, neurologie et des urgences médicales au CHU de Constantine, les deux premiers apporteront d’autres éclaircissements sur l’artérite des membres inférieurs, et le troisième brossera un tableau des amputations des membres inférieurs, tout en évoquant les raisons de l’échec de la prise en charge du pied diabétique au niveau du CHU de Constantine.
Ahmed Boussaid
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