Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 07/06/2007
Mais, plus fondamentalement, c’est, selon ses initiateurs, une nouvelle hiérarchie des soins qui se met en place, une hiérarchie se voulant proche du modèle universel. A cet égard, lors de sa visite à Témouchent en décembre 2006, Amar Tou, ministre de la Santé, avait affiché sa volonté de revaloriser les structures externes, jugeant que la question de la santé se situe principalement dans la prévention et les soins de base. Par ailleurs, le bilan établi aurait démontré que l’hôpital fonctionne au détriment des polycliniques et des centres de santé qui, avec lui, constituaient un secteur sanitaire.
Ainsi, dans la nouvelle organisation, les trois anciens hôpitaux sont devenus des entités autonomes, leurs directeurs n’assurant plus que leur seule gestion au lieu de tout un secteur sanitaire qui leur était attaché. Ils rejoignent ainsi l’envié statut dont dispose le nouvel hôpital de 240 lits de Témouchent, l’hôpital Dr Benzerdjeb. Au bout du compte, la nouvelle carte ne reconnaît plus que les établissements publics hospitaliers (les hôpitaux) et les établissements hospitaliers de proximité. Ces derniers sont constitués d’un ensemble de polycliniques et de salles de soins couvrant un bassin de population. Pour la wilaya de Aïn Témouchent, quatre ont été institués, soit un pour deux daïras.
Ainsi, il y en a un dont le siège est en la polyclinique Al Sabah, en partage entre les daïras de Témouchent et de Aïn Kihal, le deuxième à El Amria, le regroupant avec la daïra voisine d’El Maleh, le troisième à Béni Saf pour également la daïra de Oulhaça Gherraba et le dernier à Hammam Bou Hadjar, en commun avec la daïra de Aïn El Arba. Quant à la nouvelle maternité attenante à l’hôpital Ahmed Medeghri, un décret est en voie de signature pour la hisser au rang d’établissement hospitalier indépendant. A titre indicatif, les chiffres donnent à Aïn Témouchent un nombre d’accouchements atteignant 7 552 pour 7 203 naissances vivantes, avec un taux d’accouchement en milieu assisté atteignant 97%.
Par ailleurs, pour un taux de mortalité de l’ordre de 4,11 pour mille, le taux de mortalité infantile est de 20,05 pour mille. Enfin, il n’est pas sans intérêt de signaler que les travaux de réalisation de la nouvelle maternité, lancés en 2001, ont été délaissés deux années après pour causes de sérieuses anomalies et de malfaçons. Les 40 millions de DA qui devaient permettre l’érection de la structure et son équipement se révéleront insuffisants pour engager une opération de réaménagement. Il a fallu trouver 30 autres millions pour rattraper ce que d’aucuns, en aparté, imputent à la corruption. Cependant, aucune enquête n’a été enclenchée et personne n’a été inquiété malgré le scandale.
M. Kali
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.