Dans cette optique, le responsable syndical martèlera à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas de réformes sans les paramédicaux. Ces derniers, ajoutera notre interlocuteur, aspirent simplement à la réhabilitation de ce corps longtemps marginalisé et à sa pleine participation à la gestion des soins. Celle-ci, fera observer l’orateur, échappe totalement au paramédical lequel évolue uniquement dans le cadre du dossier disciplinaire. Et le dossier scientifique ? s’interroge le syndicaliste.

Un dossier revendiqué avec force par le syndicat algérien des paramédicaux, car il permet à ces derniers d’évoluer sur les plans professionnel et social et de mettre un terme à tous les dépassements constatés à l’encontre des membres de cette profession toutes spécialités confondues. Signalons, par ailleurs, qu’il existe actuellement près de 92 000 paramédicaux à l’échelle nationale et 25 spécialités et un déficit énorme à combler, ont ajouté nos interlocuteurs. A noter, selon la même source, que 55 000 d’entre eux sont affiliés au syndicat algérien des paramédicaux.

Pour conclure, M. Khodja dira avoir trouvé en la personne d’Amar Tou, ministre de la Santé et de la Population, un interlocuteur valable en ce sens qu’il a ouvert les portes au dialogue. Cependant, ajoutera le responsable syndical, « on compte sur l’adhésion des gens de la profession et du soutien de tous pour faire bouger les choses ».

Aziza L.