Au préalable, l’assistance a eu droit à une présentation fort exhaustive des laboratoires Novartis, dont l’engagement dans la recherche et le développement de molécules innovantes ainsi que dans la formation continue et sa présence ou son aide auprès des médecins et leurs patients, n’est plus à démontrer, tant il est vrai que cet organisme a prouvé à maintes reprises ses actions humanitaires, et ce, dans divers pays du monde, comme le Brésil où l’on détecte de nombreuses maladies. Le Dr Belmekki, pneumo-phtisiologue à Khenchela, a présenté un exposé très instructif et intitulé « Le tabagisme tue, il faut agir ! ». Outre le fait qu’il aggrave des maladies, comme l’hypertension artérielle ou le diabète, le tabagisme constitue l’une des principales causes de la mortalité. En effet, le tabac contient de nombreuses substances toxiques qui provoquent des cancers, des asthmes, des accidents vasculaires et cérébraux.

La dépendance à la nicotine augmente avec la consommation du tabac, ce qui accroît la fonction des récepteurs nicotiniques (plaisir gestion du stress…). Dans le cas d’une dépendance physique seulement, il est possible pour le fumeur de s’en détacher et de supporter le sevrage. Mais quand la dépendance est physique et psychologique, l’individu est moins motivé pour observer ou suivre une cure de désintoxication. Alors, que faire ? La prévention reste le meilleur moyen pour agir contre le tabagisme et ses effets dévastateurs. De même, des actions collectives, notamment par le truchement de campagnes de sensibilisation (presse, TV, affiches), seraient judicieuses et bénéfiques pour réduire ce fléau mondial. Un débat a suivi l’exposé, ce qui permis à l’assistance de mieux cerner le problème pour une meilleure prise en charge des accros au tabac.

La séance du soir a été l’occasion pour Mme Taright, professeur au CHU de Bab El Oued, d’exposer le thème des broncho-pneumopathies constructives obstructives (BPCO). Son intervention a pour objet le diagnostic des BPCO et des perspectives thérapeutiques. Quant au Dr Khemmar, pneumo-phtisiologue à l’hôpital de Aïn Beïda, le thème déployé a concerné la prise en charge des exacerbations dans la BPCO, autrement dit les traitements préconisés dans les pathologies ayant pour cause les consommations de tabac. Enfin, Melle Meziani a fait la présentation du médicament Foradil utilisé dans le traitement de fond de l’asthme et des BPCO. En somme, la journée médicale, fort instructive, organisée par l’association des médecins, a constitué un plus, puisqu’elle a été une bonne occasion pour les jeunes praticiens d’actualiser leurs connaissances dans le domaine médical, comme elle a permis de nouer des liens entre les médecins.

L. Baâziz