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El Moudjahid | Algérie | 30/05/2007
N’ayant pas de signification clinique (asymptomatique), le cancer de
la prostate pose un "sérieux problème de diagnostic précoce
et de traitement pour le patient", ont-ils expliqué.
Selon les oncologues, le cancer de la prostate peut être favorisé
par plusieurs facteurs, notamment, les antécédents familiaux,
l’hérédité, le régime alimentaire (riches
en protéines animales, viandes rouges) et l’espérance de
vie des Algériens qui augmente.
Pathologie lourde, le traitement du cancer prostatique nécessite la
radiothérapie, et combinée à la chimiothérapie,
"il donne des résultats satisfaisants, avec une meilleure qualité
de vie", ont-ils déclaré.
Mais selon eux, le diagnostic précoce reste le meilleur traitement, recommandant
une biopsie annuelle pour les hommes à partir de 50ans.
Des études médicales internationales, montrent que les sujets
ayant 3 cas de cancers de parents de premier degré ont un risque plus
important de développer cette forme de cancer.
L’examen clinique est basé essentiellement sur le toucher rectal et la biopsie. Elle demeure une étape incontournable dans le diagnostic de ce type de cancer. Il en faut entre 6 et 12 biopsies pour détecter un cancer prostatique.
Grâce aux progrès de l’oncologie, l’espérance de vie des sujets atteint de cancer, peut être prolongée jusqu’à 5 ans, s’est félicité le Pr Kamel Bouzid, du CHU Mustapha Pacha, appelant ses confrères à "faire du cancer une maladie chronique avec laquelle on vit et non pas on survit". De son coté, le Pr Bellarbi Iyad, de la Société algérienne de pathologie (Aspath), organisatrice de la rencontre, a plaidé pour le sponsor de ce genre de manifestations nécessaires à la mise à niveau des pathologistes algériens.
"Les pathologistes doivent bénéficier de la formation continue
pour actualiser leurs connaissances", a-t-il affirmé, en marge de
la rencontre, regrettant que l’Aspath demeure "le parent pauvre de
la corporation".
Il a rappelé dans ce cadre, que "dans les pays développés,
les pathologistes trônent au sommet, car leur diagnostic est primordial
pour les médecins".
Entre 20 et 25.000 diagnostics sont faits annuellement dans les différentes
unités de l’Aspath du CHU de Mustapha Pacha. Avec six professeurs
de médecine, le service est devenu une "référence"
en la matière, la fiabilité des diagnostics est appréciable",
a-t-il assuré, soulignant que c’est le pathologiste qui apporte
la preuve de la présence de cancer" .
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