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El Moudjahid | Algérie | 29/05/2007
A cette occasion le premier responsable du laboratoire LAD Pharma s’est félicité de «ce produit remarquable et efficace qui a fait ses preuves en matière de prévention contre les maladies veineuses qui représentent un problème de santé publique et sont considérées comme des maladies chroniques évolutives». Il également insisté sur l’importance de la production nationale qui favorise l’ouverture des postes de travail. «Malheureusement, il n’est pas encore remboursé. Mais nous souhaiterons son remboursement dans la prochaine liste, car ceci est lié à l’intérêt national qui prime toujours». Le premier responsable de LAD Pharma s’est montré très inquiet quant au «non-respect de la liste protégée des 128 produits nationaux. La production nationale est en phase de disparaître et ce, en offrant jusqu’à 100% d’unités gratuites pour le produit importé, qui est favorisé par rapport au produit national», a-t-il notamment souligné. Pour leur part les conférenciers les professeurs Krim du CHU Douéra et Chaou du CHU Beni Messous ont brossé un tableau sur cette maladie qui apparaît progressivement. Les intervenants ont précisé que les jambes lourdes sont souvent les premiers signes de souffrance qui peuvent évoluer et se transformer en véritable insuffisance veineuse. En prendre conscience rapidement est essentiel pour prévenir les complications.
D’ailleurs on peut distinguer 2 grandes maladies veineuses : la maladie veineuse superficielle, lorsque le trouble atteint le système veineux superficiel (ce qui reste le cas le plus fréquent), l’affection est le plus souvent une varice (lien vers la définition du stade). Il s’agit d’une forte dilatation du système veineux : la remontée du sang jusqu’au cœur se fait avec difficulté, entraînant une stase (stagnation du sang) avec parfois des complications comme des inflammations ou des plaies aux chevilles.
La maladie veineuse profonde : si cette stase s’installe dans le système veineux profond, on risque alors une phlébite (lien vers la définition du stade). Un caillot peut se former dans les veines profondes et entraîner une embolie pulmonaire susceptible d’être mortelle. Selon les conférenciers la maladie veineuse peut devenir grave voire, dans certains cas, mortelle. En Algérie, aucune étude n’a été menée en la matière. Seulement les spécialistes s’accordent à préciser que les femmes sont les plus touchées par cette maladie. Elles représentent 75% cas recensés. Un programme de recensement de personnes atteintes par cette maladie est en cours de réalisation dans notre pays.
Les statistiques en notre possession concernent la France où l’on compte de 300 à 350.000 phlébites superficielles et profondes, 300.000 cas d’embolies pulmonaires avec 25.000 décès par an.
Pour ce qui est du rôle des veines, les conférenciers ont souligné que ces dernières assurent le retour du sang chargé de toxines jusqu’aux poumons, celui-ci est alors réoxygéné et réacheminé vers le cœur d’où il repartira pour alimenter l’ensemble des cellules du corps. Les veines sont munies de valvules, sorte de clapets antireflux qui empêchent le sang de circuler en sens contraire et donc de descendre vers les pieds.
Les facteurs de risques
Des veines avec des parois de mauvaise qualité ou bien des valvules
ne fonctionnant pas de façon optimale rendent difficile la remontée
du sang et font apparaître les premiers symptômes de la maladie
veineuse.
Parmi les facteurs de risques, on cite les facteurs non modifiables tels que
l’âge : à partir de 35 ans où le risque d’avoir
des varices augmente. On compte aussi l’hérédité,
car on a 90 % de chances de présenter des varices lorsque ses deux parents
sont variqueux. Si un seul des deux parents présente une maladie veineuse,
le risque d’en développer est alors de 25% pour les hommes et de
62% pour les femmes. Pour ce qui est du sexe ; même si les hommes, contrairement
aux idées reçues, développent aussi des maladies veineuses
(50 % de femmes pour 30 à 40 % d’hommes*), les femmes restent des
sujets plus sensibles. La sécrétion d’oestrogènes
favorise l’apparition de varices et ce risque s’accentue au cours
des étapes charnières de la vie d’une femme. Lors des premières
règles, les jeunes filles sont invitées à consulter un
spécialiste, surtout si elles sont, à cause de l’hérédité,
des sujets à risque. La ménopause appelle aussi une attention
aiguë puisque le système hormonal est fortement modifié.
Un autre facteur non modifiable il s’agit de grosse car, pendant cette
période, le bouleversement hormonal peut engendrer l’apparition
d’affections veineuses. D’ailleurs le risque de présenter
des varices s’accroît avec la multiplication des grossesses.
S’agissant des facteurs modifiables, on cite le poids, car l’excès pondéral augmente les risques de présence variqueuse l’obésité, la sédentarité…pour lutter contre cette maladie il faut s’astreindre à marcher, grimper les escaliers et pratiquer une activité sportive qui aura des conséquences réellement bénéfiques. Les conditions de travail : la position debout prolongée, l’immobilité, l’exposition à une température élevée ainsi que le stress sont susceptibles de favoriser le développement de troubles veineux. Et plus le diagnostic se fait attendre, plus la maladie se développe et donc, s’aggrave. Mais pour éviter tous ces risques, il faut se prendre en charge dès le premier stade de la maladie avec « Resiven » qui résiste aux veines et règle aussi le problème des hémorroïdes. Le coût du coffret de 20 ampoules buvables de 5ml est de 300 dinars. C’est un produit d’origine naturelle sans aucun effet secondaire et en vente libre au niveau des pharmacies. Il est fabriqué par LAD Pharma, qui compte 55 de mémoires-produits.
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