«Ces infections ont connu une réduction considérable grâce aux différentes actions de rénovation et de réhabilitation menées au profit de la lingerie, de la cuisine et de plusieurs services», dira le Dr Mansouri qui semble encore en vouloir aux syndicalistes de l’hôpital, infirmiers en majorité, qui ont mené des actions de protestation dirigées contre lui, notamment en ce qui concerne les travaux de rénovation qu’il a évoqués. Le professeur Rayane, de l’hôpital Parnet d’Alger, donnera dans sa communication, intitulée «les bonnes pratiques en dialyse», les différentes mesures à prendre dans un centre d’hémodialyse pour empêcher la propagation des infections «nosocomiales».

Il insistera beaucoup sur l’hygiène du personnel (mettre des gants, éviter certains gestes…) mais aussi et surtout sur le respect de la procédure de nettoyage des générateurs de dialyse. «Les mesures universelles de stérilité et d’hygiène doivent être respectées rigoureusement», dira le professeur Rayane qui ne manquera pas de signaler la nécessité d’avoir, dans un centre d’hémodialyse, un spécialiste en néphrologie pour 30 patients maximum. Pour plus de 30 patients, un médecin généraliste peut être intégré mais sous la supervision du néphrologue, précisera-t-il.

Par Malik Boumati