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El Moudjahid | Algérie | 22/05/2007
Classé cancérogène pulmonaire certain par le Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, le radon se concentre
dans l’habitat mal ventilé, rappelle Olivier Catelinois (Institut
de veille sanitaire).
L’exposition domestique à ce gaz inodore, issu de la désintégration
de l’uranium présent dans la croûte terrestre, serait à
l’origine de 5% à 12% des décès par cancer du poumon
en France, selon l’étude réalisée par Olivier Catelinois
et son équipe. Soit pour l’année 1999, de 1.234 à
2.913 des 25.134 décès par cancer du poumon survenus en France
métropolitaine, ajoute-t-il.
"La prise en compte de l’interaction tabac-radon montre que le risque serait trois fois plus élevé chez les fumeurs", chez qui 8 à 11% des décès par cancer du poumon pourraient être attribuables à l’exposition domestique au radon, soulignent ces chercheurs.
Dans les régions où les habitations présentent des niveaux
élevés de radon, comme la Bretagne et la Corse, le radon causerait
plus de 20% des décès annuels par cancer du poumon, précisent
dans une autre étude Philippe Pirard (InVS) et ses collègues.
Environ 76% des Français sont exposés à des concentrations
inférieures à 100 becquerels/m3, 15% à des concentrations
comprises entre 100 et 199 Bq/m3 et 9% à des concentrations supérieures
à 200 Bq/m3. Selon Olivier Catelinois, 27% du nombre estimé de
décès par cancer du poumon attribuables à l’exposition
domestique au radon surviendrait parmi les 9% de Français les plus exposés.
Un becquerel correspond à une désintégration par seconde.
D’après une étude sur neuf pays européens publiée fin 2004 dans une revue médicale britannique, 9% des décès par cancer du poumon sont attribuables au radon présent dans les habitations et le risque de cancer de poumon augmente de 8,4% pour chaque accroissement de 100 Bq/m3 de la concentration en "radon mesuré".
A exposition égale au radon, le risque de cancer du poumon est environ 25 fois plus élevé pour les fumeurs que pour les personnes n’ayant jamais fumé, selon cette étude dirigée par Sarah Darby (Oxford, Grande-Bretagne) dont le BEH rappelle les conclusions.
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