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El Moudjahid | Algérie | 11/11/2022
Le directeur de la population au ministère de la Santé, Amar Ouali, a annoncé, jeudi, la mise en place d’un audit sur les décès maternels évitables, en marge de la deuxième journée de formation destinée aux médias sur les engagements de l'Algérie au Sommet de Nairobi-2019, à savoir atteindre zéro décès maternel évitable à l’horizon 2030.
Cette journée organisée en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) vise à débattre sur ce qui a été réalisé par rapport à cet engagement, les femmes en âge de procréer qui sont fécondes et mariées, mais n’utilisent pas de moyens de contraception, pour voir si le problème est d’ordre culturel ou autre. Selon l’enquête effectuée par le ministère de la Santé en 2019, 14% des femmes en âge de procréer qui veulent espacer les naissances n’utilisent pas de moyens de contraception.
Cependant, a-t-il dit, la définition des besoins non satisfaits a changé, précisant que si on applique la même que celle d’avant, les niveaux des besoins non satisfaits seront de l’ordre de 8%, ce qui veut dire qu’en matière de planification familiale, rien n’a changé entre 2013 et 2019, puisque il était de 7% en 2013. M. Ouali met l’accent sur la nécessité d’impliquer les médias dans l’accomplissement des engagements de l’Algérie, principalement les engagements transformateurs, à savoir atteindre l’objectif de zéro décès maternels évitables à l’horizon 2030, mettre fin aux besoins non satisfaits en matière d'information et d’accès aux services de santé de la production et de planification familiale et également atteindre l’objectif zéro violence a l’égard des femmes d’ici 2030, précisant qu’une bonne partie de l’accomplissement de ses engagements repose sur la communication, seul moyen pour atteindre les objectifs escomptés fixés. Le directeur de la population au ministère de la Santé a, dans ce contexte, fait savoir que des actions sont mises en place pour réduire les facteurs à l’origine de la mortalité maternelle et infantile, précisant que l’évaluation du taux de l’accomplissement de ces engagements n’a pas été réalisé.
De son côté, Zoubida Belarbi, démographe, a indiqué que les nouvelles données ont été collectées, à l’issue d’une sixième enquête réalisée par les services de la faculté des sciences humaines de Blida, en coopération avec le ministère de la Santé, dans le cadre des engagements de l’Algérie à la conférence internationale sur la population et le développement.
Cette dernière dira que les résultats de cette étude, qui a touché plus de 20.000 ménages répartis à travers tout le territoire national, les zones urbaines et rurales, et au niveau des EPT, concernant l’accès à l’information et aux moyens de contraception, fait ressortir que la pilule est la plus utilisée, car disponible et facile d’utilisation. «Il y a de grands changements en Algérie, 93 études réalisées montrent le changement enregistré, au fil des années», a souligné la démographe,.
Pour sa part, Faiza Bendriss, cheffe du Bureau UNFPA -Algérie, a indiqué que la journée d'information s'inscrit dans le cadre du 6e cycle de coopération 2017-2022, entre le gouvernement algérien et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
Kamelia Hadjib
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