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Revue de presse

Dr Lyes Merabet : « Un taux de remboursement de 100% »

El Moudjahid | Algérie | 13/11/2022

S’exprimant pour sa part autour de la question de la prise en charge du diabète, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) soutient qu’en Algérie, on n’est pas loin du taux de prévalence enregistré dans beaucoup d’autres pays développés, et avance le taux de 15% par rapport à la population générale.

« On compte près de six millions de diabétiques recensés à travers le territoire national et répartis sur les deux formes, le diabète de type 1 insulino-dépendant et le diabète de type 2 qu’on traite avec d’autres médicaments », confie le Dr Lyes Merabet.

Affichant sa satisfaction quant à la prise en charge par l’Etat de tous les frais se rapportant au traitement de cette maladie, avec un taux de remboursement de 100% des médicaments, il considère que le problème de la prise en charge est en amont, au niveau du dépistage précoce et de l’éducation sanitaire ainsi que toutes les mesures à prendre pour éviter toute éventuelle augmentation du taux de prévalence. « Cela étant dit, lorsque la maladie est déclarée, les patients font face aux exigences du suivi régulier, de la prise en charge au niveau du contrôle biologique et de tous les bilans qui doivent être assurés régulièrement pour qu’il y ait un suivi correct pour les malades dépistés. Il y a aussi le suivi et l’assiduité par rapport au traitement médicamenteux et à l’éducation sanitaire, y compris pour adapter les patients à leur nouvelle situation par rapport au contrôle glycémique et à l’utilisation des appareils de contrôle ainsi que le régime alimentaire qu’ils doivent respecter afin d’éviter les complications du diabète », explique le médecin.

Les diabétiques doivent aussi, selon lui, faire attention à l’utilisation du traitement, notamment par rapport à l’insuline. « A ce niveau-là, poursuit-il, on sait qu’il y a plusieurs types d’insulines utilisés, l’insuline à délai d’action rapide, à délai d’action moyen et à délai d’action retardé, c’est-à-dire les insulines à consommation très lente. Tous ces détails communiqués donnent une idée sur la complexité induite par la maladie par rapport au suivi et à la prise en charge du diabétique. »

Le rôle du médecin de famille mis en avant

L’idéal pour le président du SNPSP est que ce suivi puisse être assuré par le médecin traitant, voire un médecin de famille. Appuyant ses propos, il met en évidence que c’est le médecin généraliste qui est le plus proche du patient en termes de disponibilité et de proximité pour la famille du malade. « C’est au médecin de famille que revient également la charge d’encadrer l’orientation du malade d’une manière régulière et plus efficace vers des spécialités, que ce soit l’ophtalmologie, la cardiologie, la médecine interne, l’endocrinologue, le podologue ou le chirurgien, selon la situation qui se présente pour chaque cas et chaque malade », souligne-t-il.

Le Dr Merabet notera enfin que si ces malades chroniques bénéficient d’un remboursement total des dépenses liées aux médicaments, des efforts restent cependant à fournir en matière de couverture des bilans biologiques qui sont fait régulièrement et qui reviennent «trop cher » pour beaucoup de malades. « C’est à ce niveau-là, conclut-il, qu’il y a des efforts à déployer, dès que possible, dans le souci de maintenir un bon suivi et d’inciter les malades à respecter les délais impartis, dans le cadre du suivi de la prise en charge.»

Soraya Guemmouri

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