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L'expression dz | Algérie | 16/11/2022
C'est à une véritable séance de sensibilisation à laquelle ont eu droit les médecins, professionnels de la santé et autres représentants des médias qui sont venus nombreux, hier, pour assister, et participer, à une table ronde médiatique médicale intitulée « Parlons psoriasis ».
Ce « mal-être, terrible et permanent » a composé le thème de cette énième journée d'information organisée périodiquement par le laboratoire pharmaceutique « Pfizer ». Un trio de modérateurs composé d'éminents spécialistes, a présidé les travaux de cette journée sur cette maladie qualifiée toutefois de « grave » malgré sa méconnaissance du grand public. Il s'agit du professeur Aomar Ammar Khodja du CHU Mustapha Pacha, de la professeure Chafia Daho Makhloufi, cheffe du service dermatologie à l'hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued (Alger) et de la doctoresse Khalida Rahal, directrice médicale chez Pfizer.
Cette dernière a présenté et modéré la séance suivie d'un débat avec un public connaisseur et armé de questions pointues et autres émises par des journalistes friands de vulgarisation qu'ils doivent communiquer au lectorat. Ensemble, les spécialistes présents ont fait le point, en communion avec un auditoire averti, sur cette maladie en Algérie. Ils ont souligné l'importance d'un diagnostic précoce du « psoriasis » et du « rhumatisme psoriasique », relevé son impact sur la qualité de vie, l'éducation thérapeutique dans la prise en charge de ces pathologies chroniques ainsi que la sensibilisation du personnel de la santé et du grand public sur cette maladie. Un diagnostic précoce de cette maladie qui se manifeste « à tout âge » a été recommandé. Son évolution clinique « variable » a été signalée, tout comme sa stigmatisation sociétale caractérisée par de fortes dépressions et suicides. Les addictions qui s'y attellent sont généralement le tabac mais aussi l'alcool qui conduit à des actes désespérés. Il a été par ailleurs signalé que la prise en charge de cette maladie s'avère « insuffisante » dans la plupart des cas.
L'éducation thérapeutique de malades, qui existe depuis la multiplication des cas de diabète, nécessite au moins une heure minimum par séance ce qui rend difficile (voire impossible) un suivi sérieux par un médecin. Le traitement requiert en effet au moins quatre étapes relatives surtout à l'aspect sociétal comme le réveil soudain vers trois ou quatre heures du matin. Cette maladie se manifeste aux endroits périphériques (doigts, genoux, orteils, chevilles... mais peut être axiale (hanches) ou articulaire dans 75% des cas.
La présence de nombreux médecins et gens de la santé a donné un certain « punch » à ce rendez-vous médical avec la presse. Cette maladie, véritable enjeu de santé publique, se manifeste par des démangeaisons handicapantes et douloureuses. Une vingtaine de dossiers de recherche sont actuellement au niveau du laboratoire Pfizer, a-t-on indiqué. De nombreuses interventions ont porté sur la sensibilisation et sur l'encouragement de l'éducation thérapeutique de cette maladie chronique. L'information, est-il sorti de cette séance, doit être portée dans les cercles familiaux et professionnels et l'environnement sociétal de ce cas de figure. Les médias, a-t-on insisté, peuvent jouer un rôle prépondérant dans l'information concernant cette maladie, handicapante et grave, à l'impact lourd de par une prise en charge difficile où l'éducation thérapeutique ne doit nullement être négligée.
Cette maladie peut être « généralisée ou discrète » comme lorsqu'elle apparaît sous les ongles, derrière les oreilles ou sur le cuir chevelu par exemple. Elle peut l'être en tuméfiant totalement un orteil ou un doigt appelé alors dans le jargon médical, un « doigt saucisse ». Il a été fait remarquer que «la goutte» est une complication du «psoriasis», une maladie dont le «germe spécifique n'a pas encore été identifié médicalement parlant.
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