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El Moudjahid | Algérie | 23/10/2022
L’Algérie va se doter d’un hôpital répondant aux standards internationaux, fruit du partenariat algéro-germano-qatari. Une décision saluée par les citoyens mais aussi par les professionnels de la santé, à l’instar du professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha-Pacha (Alger).
Pour lui, l’une des conséquences directes de cette réalisation est la réduction du nombre de transfert des malades vers l’étranger et, par là-même, faire baisser l’énorme facture que débourse l’Etat chaque année.
« Cependant, nuance-t-il, construire un hôpital aux normes internationales exige des conditions, notamment en matière de ressources humaines et de moyens matériels. Sur ce dernier plan, je pense que le problème ne se pose pas puisque cet hôpital sera doté de tous les équipements nécessaires. En revanche, il faut avoir un personnel médical et paramédical formé et qualifié ». Aussi, il juge nécessaire de former en nombre suffisant le personnel paramédical spécialisé.
« Quand on dit un grand CHU, ce sont de grandes interventions telles que la greffe des tissus, la chirurgie cardiaque, la chirurgie cancérologique, c’est-à-dire des disciplines qui nous manquent et qui nécessitent une haute technicité et des technologies nouvelles. D’où l’intérêt d’avoir un personnel qualifié », insiste-t-il, évoquant au passage le problème de l’informatisation et la gestion informatisée qui est primordiale dans ce type d’établissements. Il considère par ailleurs que ce grand CHU algéro-allemand-qatari doit répondre aux normes internationales en matière de stationnement, d’accès, d’informatisation et même de restauration. « Ceci en préservant la spécificité algérienne qui est la gratuité des soins pour permettre l’accès à tous les Algériens à cette mégas-structure », observe celui qui est président du Syndicat des professeurs et chercheurs universitaires. S’agissant du fonctionnement de cet hôpital, il propose de faire appel aux professeurs allemands, dans le cadre de ce partenariat, pour assurer le transfert des compétences et des technologies, dans le but de former nos médecins à certaines spécialités pointues qui nécessitent encore des transferts à l’étranger.
Revenant à la formation, le Pr Belhadj, qui se dit lui-même un produit de l’école algérienne, assure que la formation des universités algériennes en sciences médicales « n’a rien à envier à d’autres » et confie que les médecins algériens sont souvent « les mieux classés » lors des concours organisés à l’étranger et recherchés à travers le monde. « Ceci dit, conclut-il, la concrétisation de ce projet va permettre une maîtrise des techniques nouvelles dans le traitement de certaines maladies au bénéfice de nos malades ».
Kamélia Hadjib
(*) Directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha-Pacha
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