Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Le jeune indépendant | Algérie | 19/07/2022
Le directeur général de l’Institut Pasteur Algérie, le Pr Fawzi Derrar, a confirmé l’existence du nouveau sous-variant d’Omicron, BA.5, soulignant qu’il est à l’origine de la hausse des cas de contamination constatée au début du mois en cours.
Le membre du comité scientifique, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio régionale de Sétif, a indiqué qu’en Algérie, nous n’avons pas beaucoup de données sur ce nouveau sous-variant d’Omicron, apparu en Inde. Il a donc appelé à la prudence face à ce nouveau mutant, qui ne ressemble pas, dit-il, à ses prédécesseurs. Fawzi Derrar a révélé qu’une réunion du Conseil scientifique, en présence du ministre de la Santé, sera tenue pour prendre de nombreuses mesures, notamment avec le retour des pèlerins.
Le responsable a insisté sur l’importance de se concentrer sur la sensibilisation et le respect des mesures préventives. Le directeur général de l’Institut Pasteur a déclaré que l’objectif est de revenir à la vaccination mais aussi de respecter les mesures préventives pour briser la chaîne de transmission et la hausse des cas à l’avenir.
« Le travail commence dès maintenant », a-t-il déclaré, appelant toute personne présentant des symptômes à être immédiatement examinée et isolée. Il a averti de l’insouciance des uns et la complaisance des autres, qui pourraient mener à une autre vague, soulignant qu’il est trop tôt pour parler d’une cinquième vague à la lumière de la situation actuelle. « La prévention seule nous empêchera d’arriver à cela à l’avenir », a-t-il soutenu.
Le Pr Derrar a tenu à souligner que le coronavirus n’a pas disparu et qu’il ne disparaîtra pas de sitôt, selon les rapports de l’Organisation mondiale de la santé. Il a expliqué qu’Omicron s’est propagé depuis la fin de l’année dernière. Il a atteint son sommet en janvier dernier et a continué pendant cinq semaines. Ensuite, il a commencé à décliner en raison de l’acquisition de l’immunité, qui a représenté une baisse de 16 000 cas à moins de 50 cas par jour, puis un état de stabilité. « Nous nous attendions à l’émergence de ces mutations d’Omicron. C’est ce qui s’est passé à la fin du mois de juin, où il a commencé à se répandre », a-t-il indiqué.
Il a ajouté, dans ce même contexte : « Nous savons très bien qu’il y a une augmentation des cas d’infection, et beaucoup de gens n’effectuent pas le diagnostic et la détection par PCR. Cette souche BA.5 se répand rapidement dans le monde et dans notre pays, en l’absence, quasi-totale, d’éléments protecteurs. »
Le directeur général de l’Institut Pasteur a fait savoir que les jeunes sont plus immunisés contre le virus. « Mais c’est dangereux pour les groupes vulnérables, en particulier les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques », a-t-il précisé. Il a souligné que cette souche « n’est pas plus dangereuse que ses prédécesseurs, mais c’est celle qui se propage le plus rapidement, et les chances d’atteindre des cas dangereux pour ces groupes sont plus fortes qu’auparavant ».
Lynda Louifi
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.