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El Moudjahid | Algérie | 18/07/2022
Les laboratoires pharmaceutiques Roche ont organisé, hier à Alger, une nouvelle session Roche Media Training sur la « Sensibilisation aux maladies hépatiques et Prévention des hépato-carcinomes », animée par le professeur Nabil Debzi, hépatologue au CHU Mustapha-Pacha.
Pour le spécialiste en hépatologie, a l'issue de l'élaboration et de la présentation en 2022 du guide de la prise en charge des hépatites chroniques B et C par un groupe pluridisciplinaire, un programme budgétaire lors de la prochaine rentrée sociale sera proposé par les spécialistes au département de la Santé, pour aller vers l'élimination de l'hépatite C, à travers une prise en charge efficace.
« On espère que le budget du programme sera adopté pour qu'on puisse avancer vers une large prise en charge », a espéré le conférencier.
Des négociations avec des laboratoires pharmaceutiques devront également voir le jour, dans l'objectif de baisser les tarifs des réactifs du dépistage pour qu'ils soient accessibles à tout le monde. «Le traitement en Algérie coûte très cher, il avoisine les 2.000 dollars US la cure par patient et, actuellement, l'Algérie dispose d'un seul laboratoire qui produit les traitements de l'hépatite», a affirmé le professeur Debzi.
Il dit que le système de santé algérien, à travers ses hôpitaux, dispense chaque année des traitements à 3.000 personnes, mais si le traitement était destiné à 400.000 patients, le fabriquant du traitement va revoir automatiquement son produit à la baisse.
L'hépatite chronique est une hépatite qui se prolonge au-delà de 6 mois. Les causes fréquentes comprennent les virus de l'hépatite B et C, la stéatohépatite non alcoolique, la maladie hépatique liée à l'alcool et les maladies auto-immunes du foie (hépatites auto-immunes).
En Algérie, nous avons une prévalence intermédiaire concernant les hépatites à virus B et C, avec respectivement 2% et 1%, des disparités géographiques locales différentes sont notées. En accord avec les travaux nationaux publiés, le virus B est plus présent dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, par contre le virus C touche les wilayas de l'est du pays.
L'hépatologue indique, par la même occasion, que le nombre de centres prenant en charge la pathologie en question a augmenté pour atteindre les 58 centres, alors qu'auparavant ils étaient 45 centres. Et d'ajouter que le ministère de la Santé, en coopération avec l'UNICEF, prévoit de financer un logiciel qui permettra de suivre le processus de traitement des patients atteints d'hépatites.
En ce qui concerne la transplantation du foie, le professeur Debzi souligne que « l’Algérie ne dispose pas actuellement d'un programme de transplantation, mais les spécialistes effectuent des interventions. En deux ans durant la crise pandémique, aucune intervention chirurgicale n'a été effectuée, et ces deux derniers mois à Alger et à Constantine, en tout, trois interventions ont été effectuées ».
Mohamed Mendaci
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