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Revue de presse

Bouira - Formation médicale continue sur le cancer de la prostate

Le soir d'Algérie | Algérie | 16/07/2022

Noble est cette initiative entreprise hier à Bouira par la Direction de la santé laquelle, en collaboration avec l’association Errahma d’aide aux malades cancéreux de Boumerdès et le CHU de Annaba, a organisé au niveau de la bibliothèque principale une journée de formation continue médicale sur le cancer de la prostate.

En présence du recteur de l’université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, du président du Plan national cancer, le Pr Kamel Bouzid, de docteurs et autres maîtres de conférences du CHU de Annaba et plusieurs autres médecins généralistes et urologues de la wilaya de Bouira et d’ailleurs, la journée de formation continue a été riche en enseignements et en données.

Ainsi, lors des communications, toutes aussi magistrales les unes que les autres, on saura dès le début à travers celle du Dr Largueche, chef de service urologie au CHU de Annaba, sur « l’épidémiologie du cancer de la prostate en Algérie », que cette maladie est classée 6e au monde en termes de causes de mortalité par le cancer, avec quelque 375 304 décès en 2020, alors que l'Algérie, pour cause de cancer de la prostate, est classée 2e chez l’homme avec 3 597 décès en 2020. Pour le taux de mortalité à travers le monde et toujours selon cette étude, les Caraïbes et les Sub-sahariens et les Afro-américains sont les plus touchés.

D’ailleurs, en se basant sur cette étude, et en rappelant qu’il avait déjà préconisé les diagnostics précoces depuis 2014, le Pr Bouzid dira qu’en Algérie, et c’est parce que les études ont démontré que le cancer de la prostate touche plus les races très brunes et les noires, avec les Afro-américains, les Sub-sahariens et les Caraïbes, en Algérie, le diagnostic doit être accentué dans la région du Sud chez nos compatriotes des régions sahariennes ; ce d’autant que des centres anticancéreux existent déjà à El Oued, Adrar, Béchar et Tamanrasset.

Autre communication intéressante donnée lors de cette journée ; celle du Dr Redjdal et Dr Lekoughet sur « le dépistage du cancer de la prostate en Algérie : Où en est-on ? ». Lors de cette communication, deux options et deux écoles se sont confrontées, selon les communicants, avec le dépistage PSA et le toucher rectal, et d’autres analyses comme l’IRM et la biopsie ; tous ces dépistages ne sont pas pour le moment faits d’une manière systématique. Ce d’autant, que selon les deux spécialistes, même avec tous ces diagnostics, le risque zéro n’existant pas, des cas de prostatite peuvent être diagnostiqués malgré les résultats négatifs de ces tests. Cela étant, et c’était l’objectif de cette journée pour laquelle les spécialistes en urologie au niveau du CHU de Annaba et en collaboration avec l’association Errahma de lutte contre le cancer de Boumerdès veulent installer un projet national de dépistage du cancer de la prostate en multipliant les journées de sensibilisation envers les professionnels de la santé, particulièrement les urologues qui sont plus près des malades, et les médecins généralistes qui doivent apprendre le dépistage rapide.

En somme, tous les intervenants se sont entendus sur le fait que le diagnostic précoce reste la meilleure solution puisque le cancer reste curable ; alors que des stades avancés coûtent très chers à l’Etat avec des médicaments qui coûtent jusqu’à 6000 dinars pour un mois de traitement, et les cures de chimiothérapie et autre radiothérapie qui coûtent encore plus cher jusqu’à 1 800 000 dinars pour les 6 cures. C’est dire combien les journées de sensibilisation sur les diagnostics précoces de la prostate sont importantes pour les hommes de plus de 50 ans.

Rappelons que durant la journée d’aujourd’hui samedi, une journée de dépistage du cancer de la prostate aura lieu à la polyclinique Aboubakr-Belkaïd de Bouira en collaboration toujours avec l’association Errahma d’aide aux malades cancéreux de Boumerdès et son infatigable présidente, Mme Razi, et la SAMA de Bouira.

Y. Y.

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