Selon le président de la SANNC, le professeur Arezki, chef de service de neurologie au Chu de Blida, l’accent sera mis, au cours de ces journées qui verront la participation de 300 neurologues, sur la politique des médicaments dans le traitement des problèmes neurologiques en Algérie. « Notre société savante favorise la politique du consensus thérapeutique, plutôt que l’avis de quelque expert ». Pour ce qui est des maladies orphelines, la sclérose en plaques et la myasthénie sont les thèmes retenus pour ces journées. Les travaux réalisés sur cette maladie par quatre équipes médicales de Constantine, d’Alger, de Blida et de Tlemcen dans leurs structures respectives, seront présentés et débattus. Il est démontré, selon les auteurs de ces travaux, qu’un dixième des malades nécessite un traitement spécifique. Quant à la myasthénie (muscle fatigué), il sera aussi question du traitement de la maladie qui est peu coûteux, mais souvent en rupture de stock. Par ailleurs, d’autres thèmes seront également évoqués dans le cadre des actualités thérapeutiques telles que les douleurs neuropathiques, les migraines et les épilepsies, des maladies fréquentes en Algérie. Des pathologies pour lesquelles un consensus thérapeutique sera discuté et adopté.

D. K.