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Revue de presse

Réforme du système de santé Pr Benbouzid : « Le conventionnement, un choix stratégique »

El Moudjahid | Algérie | 01/06/2022

« La santé a un coût, mais elle n’a pas de prix. Cependant, la santé, c’est aussi un investissement », a mis en exergue le ministre de la Santé.
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé, hier à Alger, que le conventionnement était « un choix stratégique » pour la réforme du système de santé et « l’amélioration » de sa performance.

Le ministre de la Santé a annoncé, hier, l’installation d’une commission multisectorielle chargée du système de conventionnement. S’exprimant à l’ouverture des travaux d’une rencontre tenue au siège de son département, à Alger, M. Abderrahmane Benbouzid a souligné que cette réunion se veut, en fait, une « halte évaluative » sur la mise en œuvre des recommandations des assises nationales de la santé, dans son volet relatif à la question de la contractualisation ; « un volet qui nécessite un suivi rigoureux et un parachèvement de l’excellent travail ayant déjà été entamé », a observé le ministre. Il a précisé également que c’est dans ce cadre bien précis qu’intervient la mise en place de cette commission multisectorielle chargée désormais d’un dossier «prioritaire», d’autant qu’il vise à «rétablir la vérité des coûts des prestations» offertes au niveau des établissements de santé publique.

L’on s’attend donc à une meilleure organisation et à une meilleure gestion de ces structures de santé publique, avec une «évaluation méthodique» des différentes activités et coûts, comme il est question de bien gérer les dépenses, «en préservant la gratuité des soins», a insisté le Pr Benbouzid. Mais qu’est-ce qu’on entend exactement par système de conventionnement ? A cette question, le ministre a répondu que la contractualisation est un processus mettant en relation, sur une base contractuelle, deux partenaires, à savoir, celui qui paye et le bénéficiaire.

« Pour le moment, c’est l’Etat qui paye à raison de 80% et la CNAS y contribue avec un taux de 20% », a-t-il poursuivi en signalant que « ce qui est demandé aujourd’hui à cette commission est d’évaluer exactement ce que nous faisons ». Ainsi, il est prévu qu’il y ait des « facturations à blanc », en sus des équipes qui se rendent dans certains hôpitaux pilotes pour définir « avec exactitude » qui dépense quoi et savoir que fait-on de ces budgets alloués mais aussi que faudrait-il faire pour un meilleur management. « La santé a un coût mais elle n’a pas de prix. Cependant, la santé c’est aussi un investissement », a mis en exergue le ministre de la Santé. Se montrant plus explicite, il mettra en relief qu’une IRM dans un établissement de santé est à elle seul un investissement parce qu’une IRM doit fonctionner un certain nombre de fois et au bout d’un certain temps, elle est amortie. Ce n’est qu’à l’issue de cette étape que l’on devrait penser à acheter une IRM de nouvelle génération. « Or, le constat établi est que des IRM tombent souvent en panne ; ce qui n’est pas normal », a-t-il déploré. Dorénavant et dans le cadre de la contractualisation souhaitée, le gestionnaire ne sera plus un dépensier. Il saura comment gérer son budget et quand et pourquoi il faudra l’attribuer. En somme, avec la contractualisation, tout prestataire de service dans le domaine de la santé saura où va son argent et quel en sera le retour sur investissement.

Le citoyen, pour sa part, bénéficiera « réellement et pleinement » de tous les moyens attribués pour une prise en charge médicale optimale. Combien coûte un scanner ? Combien coûtent les explorations de biologie et d’Anapath ? Combien coûte une journée d’hospitalisation ? Combien coûte un acte, une intervention ? etc. C’est à toutes ces questions que devra répondre le processus de contractualisation, une fois parachevé.

Les différentes interventions étaient axées principalement sur l’actualisation de la nomenclature des actes. Les experts se sont penchés en sus sur la nomenclature tarifaire et l’on annoncera à ce propos que celles de l’imagerie, de la biologie et de l’Anapath sont désormais finalisées. A présent, tous les efforts sont déployés dans le domaine de la tarification des actes médicaux et chirurgicaux. Le travail sera certes de longue haleine mais très utile.

Soraya Guemmouri

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