Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 13/05/2022
Le secrétaire général du ministère de la Santé a mis l’accent, jeudi dernier, à Alger, sur la position de son département d’encourager les rencontres scientifiques dans l’objectif d’aller vers les bonnes pratiques médicales dans la prise en charge des malades. Intervenant à l’ouverture des travaux de la 3e journée de formation médicale continue de médecine interne, Abdelhak Saihi a indiqué que l’amélioration de la prestation de santé et l’accessibilité aux soins sont les « critères de base » d’un système de santé « performant », qui constituent une évaluation mondiale adoptée par l’organisation mondiale de santé (OMS).
« Le malade doit accéder aux prestations de santé sans difficultés et les moyens acquis par l’hôpital doivent être mis à sa disposition. Ce sont les bonnes pratiques médicales. L’investissement productif c’est quand le malade peut bénéficier de ces prestations », a-t-il soutenu. Organisée par le service de médecine interne de l'hôpital El Biar (Alger) et l'association de médecine interne d'El Biar (AMIE), que préside le Pr Amar Tebaibia, cette rencontre a été une occasion de mettre la lumière sur la prise en charge des malades qui souffrent des répercussions du Covid-19. Le chef de service de médecine interne à la Villa du Traité d’El Biar et président de la société algérienne d’obésité et des maladies métaboliques a indiqué à cette occasion que la journée vise, notamment, à sensibiliser les médecins sur les répercussions du Covid-19 et les informer sur l’existence d’un guide de prise en charge post-Covid. « Ce guide a été élaboré par le ministère de la Santé depuis quatre mois déjà, mais il a besoin d’une actualisation en fonction des nouvelles données scientifiques sur les répercussions du Covid-19 », a expliqué le Pr Tebaibia qui dira qu’un travail a été effectué juste après la première vague de l’épidémie avec la persistance des séquelles liées au Covid- 19 constatées chez certains malades.
« Des recommandations, a-t-il poursuivi, ont été formulées pour assurer leur prise en charge. Parmi les séquelles, l’asthénie ou la fatigue qui est le premier signe évoqué dans la plupart des études. En deuxième lieu, on trouve les céphalées, en sus de certaines difficultés respiratoires, des tachycardies et dans certains cas des accidents vasculaires ou des AVC et des éruptions cutanées avec des complications graves. Ce sont autant de maladies qui peuvent persister après atteinte par la Covid ». Il a affirmé que le « Covid long peut persister durant plusieurs mois et met en avant l’importance que les médecins écoutent « attentivement » leurs patients pour déterminer s’il s’agit réellement des symptômes post-Covid. « Ceci vise à optimiser la prise en charge en assurant, également, un accompagnement pour l’autogestion des signes comme la fatigue ou l’asthénie qui persiste par une atteinte par le coronavirus, mais aussi le manque de concentration, la perte de mémoire et l’anxiété », a relevé le président du comité des experts cliniciens, qui signalera que le traitement est administré en fonction des signes que présente le patient. « Beaucoup d’arrêt de travail liés au Covid long ont été refusés par la sécurité sociale. Nous avons à cet effet organisé une rencontre avec les médecins de la sécurité sociale pour les sensibiliser sur les signes du post Covid et les informer sur l’existence du guide. Les experts peuvent trancher s’il s’agit d’un Covid long ou d’une autre maladie », a-t-il fait savoir.
Kamélia Hadjib
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.