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El Moudjahid | Algérie | 27/03/2022
Le spécialiste en pneumologie, et chef du service Covid-19 à l’hôpital de Rouiba, le professeur Abdelbasset Ketfi, affirme que la situation épidémiologique dans le pays est propice à un retour à la vie normale. Dans une déclaration à El Moudjahid, le Pr Ketfi préconise la levée de toutes les restrictions tout en maintenant les mesures préventives.
« Le virus est toujours présent parmi nous, et nous devons apprendre à vivre avec, tout comme les autres virus saisonniers », a précisé le spécialiste. En ce qui concerne l’immunité collective, le Pr Ketfi a indiqué qu’on ne peut en parler qu’après avoir vacciné 70% de la population mondiale, chose qui n’est pas encore atteinte. Il a expliqué que lorsque de nouveaux variants apparaîtront et que d’autres foyers seront détectés dans n’importe quel pays du monde, le virus se propagera de nouveau et à grande échelle, en fonction de la nature et des spécificités de chaque pays. Les sous-variants d’Omicron peuvent réduire l’immunité des anticorps contre le virus, et le résultat est la contamination d’un grand nombre de personnes vaccinées et de celles qui ont déjà été infectées par le virus. « Les données épidémiologiques mondiales confirment que le virus a reculé en Europe et dans de nombreux pays, à l’exception de l’Asie du Sud-Est (Chine) qui connaît la troisième vague due au variant Omicron. Tous les chiffres et données prouvent que le virus n’est plus dangereux, et que nous coexisterons normalement avec lui en raison du taux de vaccination élevé, qui a dépassé 60% dans la plupart des pays. Il en sera de même en Algérie si la vaccination atteint ce niveau. Le professeur a souligné la nécessité de retrouver une vie normale et d’aller vers une « coexistence intelligente » avec le virus. «
Lorsqu’un nouveau variant apparaît dans un foyer, il faut procéder à la fermeture partielle de l’endroit contaminé », a-t-il indiqué.
En ce qui concerne l’assouplissement des procédures relatives aux conditions sanitaires applicables dans les aéroports, les ports et les frontières terrestres, il a affirmé que les décisions sont souveraines et sont soumises au Comité scientifique, mais, précise-t-il, elles doivent toujours rester sujettes à adaptation en fonction de la situation sanitaire. Selon le Pr Ketfi, il est peu probable que l’Algérie connaisse une cinquième vague, car, selon lui, l’Europe connaît une stabilité épidémique et l’Algérie connaît la même situation. La différence, dit-il, est dans la période estimée à un intervalle de deux mois. Le spécialiste souligne, néanmoins, que l’Algérie n’est pas à l’abri de l’apparition de nouvelles mutations du Covid-19, qui peuvent être dangereuses en raison du faible taux de vaccination, bien que la possibilité la plus probable est que l’épidémie se transforme en virus saisonnier.
Salima Ettouahria
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