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Le jeune indépendant | Algérie | 31/03/2022
Au grand dam des patients et des citoyens, au niveau du dispensaire de Belghanem à Ghardaïa, souffre d’une pénurie de médecins depuis des semaines. Les médecins qui y exerçaient avaient quitté l’établissement sanitaire dont l’un se trouve en France.
« Depuis deux semaines, il n’y a pas l’ombre d’un seul médecin au sein du dispensaire de notre quartier », a affirmé au Jeune Indépendant Hadj Said, âgé de 74 ans, qui est contraint de se rendre à cet établissement en raison d’une maladie chronique.
Myriam, une enseignante habitante de ce quartier se mêle à la discussion. « La présence de médecins dans notre dispensaire est souvent assurée par intermittence, il nous est difficile de savoir quels sont les jours où nous pourrions trouver un médecin en place ! Les malades sont souvent contraints de faire des allers et retours inutiles », a-t-elle dit dépité par cette situation.
« Il arrive, très souvent, particulièrement à nous les femmes malades ou enceintes, sur le point d’accoucher et dont les femmes se retrouvent dans le besoin immédiat d’un médecin, même s’il n’est pas gynécologue. Malheureusement, on ne le retrouve pas, en dépit parfois des frais onéreux des déplacements », a-t-elle poursuivi.
Les habitants de Belghanem font face à une situation sanitaire très critique notamment à l’approche des chaleurs du printemps ou d’été, des saisons qui ne sont favorables ni aux adultes, ni aux enfants, ni aux nourrissons.
Rappelons que durant ces périodes souvent ardentes, les microbes portant des germes nocifs se multiplient et provoquent des maladies assez graves, plus particulièrement chez les nourrissons.
Dans les cas pareils au niveau du dispensaire de Belghanem, étant donné le manque flagrant de moyens (ni la présence stable et suffisamment de médecins, ni moyens matériels adéquats, ni vaccins pour bébés, qui parviennent par intermittence, ni produits de soins anti-scorpion) les malades, se présentent à ce dispensaire pour se faire consulter ou se faire soigner d’une morsure de scorpion ou de vipère, par exemple, sont contraints de se déplacer vers d’autres dispensaires aux alentours.
Par ailleurs, des membres du personnel médical de plusieurs dispensaires de la wilaya manquent de moyens contrairement aux hôpitaux qui sont mieux dotés.
Interrogé, un médecin affecté à Belghanem, affirme que le dispensaire en question manque de moyens, les médecins exercent dans des situations difficiles. Ces derniers souligne-t-il ne pourraient pas toutefois accomplir convenablement leur mission que dans la mesure où les bonnes conditions nécessaires pour le bon fonctionnement de ces centres de soins seraient réunies.
« Cette carence a été, à maintes fois, rapportée par les citoyens aux services concernés, c’est-à-dire par le biais de requêtes formulées, dans le but de pourvoir une meilleure prise en charge du dispensaire de Belghanem», a-t-il dit.
Cependant, compte tenu de cette situation, l’ensemble des citoyens du grand quartier ‘’Belghanem’’ ne cessent de s’indigner et interpellent les autorités locales pour une intervention urgente et responsable, afin de juguler ces carences.
Aissa Hadj Daoud
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