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Le jeune indépendant | Algérie | 20/03/2022
Le directeur général de l’Institut Pasteur, Fawzi Derrar, a affirmé que la situation épidémiologique induite par la pandémie du coronavirus est rassurante en Algérie, soulignant qu’il faut toutefois être très prudent car « le virus n’a pas complètement disparu ».
Le responsable, qui s’exprimait hier sur les ondes de la Chaîne 2 de la radio nationale, a indiqué que tous les voyants sont au vert compte tenu de l’affaiblissement du virus, « mais il faut être prudent et s’attendre à ce que le pays connaisse de nouvelles vagues de la pandémie », a-t-il averti, estimant que le plus dur est passé par rapport aux précédentes vagues de contamination qui ont été meurtrières.
Pour lui, les nouvelles vagues du coronavirus que peut connaître l’Algérie seront moins dangereuses, selon les rapports et estimations publiés par l’Organisation mondiale de la santé. Le Pr Derrar a cité, dans ce sens, la réapparition du virus en Chine et dans un certain nombre de pays européens, dont l’Allemagne et la France. « On doit rester sur nos gardes », a-t-il soutenu.
L’intervenant a déclaré que le nouveau variant du coronavirus a considérablement diminué en Algérie depuis janvier dernier, si bien que le taux de contamination quotidien a diminué à moins de 20 cas. Le Pr Derrar a également ajouté que la force du virus est en baisse constante car le nombre de personnes actuellement affectées et hospitalisées a diminué à moins de 200 cas, par rapport à la quatrième vague de l’été dernier.
Concernant la baisse de la force du virus en Algérie, le Pr Derrar a affirmé qu’elle est principalement due à l’efficacité du système national de santé et sa capacité à s’adapter rapidement aux vagues successives du virus et de ses différentes souches. Dans ce contexte, le directeur de l’Institut Pasteur a appelé à la nécessité de poursuivre les opérations de vaccination, notamment pour les tranches d’âge fragiles et les plus vulnérables au virus.
Il a également révélé que le taux de vaccination national actuel est de l’ordre de 32%, expliquant que ce taux reste loin de nous permettre d’atteindre l’immunité collective, qui est représentée par l’atteinte d’un taux de vaccination de près de 60%.
Le Pr Derrar a admis qu’il existe une résistance à ce processus de la part d’une grande frange de citoyens, en particulier dans les grandes villes, et cela réduit, selon lui, l’efficacité du système national de prévention contre le virus. Concernant l’immunité collective, le Pr Derrar avait déjà expliqué que les personnes ayant contracté le variant Omicron et vaccinées à l’époque du variant Delta sont des sujets très bien immunisés et protégés contre le virus de la grippe de manière générale.
En revanche, a-t-il fait observer, ceux qui n’ont pas été vaccinés auparavant et qui ont contracté le variant Omicron par la suite vont devenir des sujets vulnérables aux infections ultérieures, probablement aux sous-variants pouvant éventuellement apparaître plus tard.
Lynda Louifi
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