L’Union appelle à la réouverture de l’institut ou de l’école des sages-femmes, a poursuivi Mme Guerouche qui a mis l’accent sur la nécessité d’arrêter un programme unifié de cours et de formation dans ce domaine, outre la création d’un conseil national de déontologie pour les sages-femmes ainsi que "la revalorisation de leurs salaires". A ce propos, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en exergue "les efforts que les sages-femmes algériennes n’ont cessé de déployer depuis l’indépendance". Pour sa part, la ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaâfar qui a mis l’accent sur "l’importance du rôle de la sage-femme dans la préservation de la santé de la mère et de l’enfant", a souligné la nécessite de satisfaire leurs revendications notamment en matière de formation.

Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd, s’est, pour sa part, déclaré solidaire avec "les revendications des sages-femmes", estimant que ces dernières ont été "marginalisées sur les plans professionnel et syndical". Dans ce contexte, M. Sidi Said a appelé les femmes "à oeuvrer sans relâche pour occuper de hauts postes de responsabilité dans l’action syndicale, compte tenu de leurs qualifications". La rencontre a été marquée par l’intervention de plusieurs sages-femmes, de gynécologues et de pédiatres, sur divers sujets relatifs notamment à la phase "pré-natale" et la prise en charge des nouveaux-nés.