Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 09/05/2007
"Il s’agit du premier vaccin conçu spécifiquement
contre le développement d’un cancer. Cet essai clinique a montré
que le vaccin est efficace à 98% et sans danger comme le montre la rareté
des cas d’effets secondaires sévères", a souligné
le Dr Kevin Ault, professeur de gynécologie à Atlanta (Géorgie,
sud), qui a participé à l’élaboration du vaccin et
à l’étude.
Le Gardasil permet de développer une immunité contre quatre types
de papillomavirus humains (6, 11, 16 et 18), selon les auteurs de l’étude
parue dans le New England Journal of Medicine daté du 10 mai.
L’essai a montré que le vaccin était efficace à
près de 100% contre les types 16 et 18, responsables de 70% des cancers
utérins. Le Gardasil a aussi été efficace contre les types
6 et 11 qui causent 90% des verrues de l’anus et des organes génitaux.
"Bien que ce vaccin donne des résultats remarquables, son efficacité
est limitée par le fait que tous les cancers utérins ne sont pas
provoqués par des papillomavirus et que la vaccination doit être
faite très tôt chez les jeunes filles (dès 9 ans) avant
qu’elles ne deviennent infectées" par des relations sexuelles,
selon le Dr. Lindsey Baden, auteur d’un éditorial dans le New England
Journal of Medicine.
Ce sujet est sensible parmi les groupes religieux conservateurs aux Etats-Unis,
partisans de la chasteté. Ils ont organisé à la fin 2006
une campagne nationale contre un projet de vaccination obligatoire des enfants
défendu par le gouverneur républicain du Texas, Rick Perry.
Ce tollé avait forcé au début de l’année le
groupe Merck à mettre fin à sa campagne de lobbying de son vaccin
auprès des Etats.
La FDA, l’agence américaine des médicaments, a cependant
autorisé la mise sur le marché du Gardasil pour les jeunes filles
de 9 à 26 ans.
Les Centres fédéraux de contrôle et de prévention
des maladies (CDC) recommandent que les 30 millions de jeunes filles et femmes
âgées de 11 à 26 ans aux Etats-Unis soient vaccinées.
Ce vaccin pourrait aussi empêcher certains cancers de la gorge.
Une autre étude publiée également hier dans le New England
Journal of Medicine montre que les personnes ayant une infection buccale avec
des papillomavirus avaient 32 fois plus de risques de développer un cancer
de l’oropharynx, situé à l’arrière de la langue.
Mais si ces personnes ont des relations bucco-génitales avec plus de
six partenaires durant leur vie, le risque augmente considérablement,
a constaté le Dr Maura Gillison de la faculté de médecine
Johns Hopkins (Maryland, est), principal auteur de cette recherche.
Cette étude montre aussi que le fait de fumer ou de boire de l’alcool
n’a pas accru les risques de cancer de la gorge chez ceux ayant une infection
de la bouche avec des papillomavirus. "C’est bien le virus qui provoque
le cancer", estime ce médecin.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.