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Le quotidien d'Oran | Algérie | 07/05/2007
Rupture de stock ou absence de politique prévisionnelle ? A ce sujet, les avis divergent car, à en croire le directeur du secteur sanitaire Ouest, cette situation persiste et s'expliquerait par le fait que même la pharmacie centrale des hôpitaux ne dispose pas en quantités suffisantes d'anesthésiants d'où des tensions ressenties notamment au niveau des services de chirurgie dentaire. En revanche, cette situation est loin d'être celle du secteur sanitaire Est où, selon un responsable d'une polyclinique, ce service fonctionne le plus normalement du monde et les anesthésiants sont disponibles. De ces deux avis diamétralement opposés, il est permis de déduire qu'il ne s'agit nullement de disponibilité du produit car, dans le cas contraire, comment expliquerait-on que les cabinets dentaires privés fonctionnent régulièrement.
Le responsable du secteur en question dira que les privés peuvent se permettre de s'approvisionner chez les importateurs privés, alors que les secteurs sanitaires sont astreints à la seule PCH. A ce niveau, il est à rappeler que cette contrainte a été levée depuis plus d'une année et que le secteur public de Santé qui dispose d'une autonomie financière peut diversifier ses fournisseurs. Certains milieux avancent que le considérable écart en matière des prix pratiqués entre le public et le privé est une autre raison, étant donné que les dentistes privés encaissent 300, voire 400 DA pour une simple extraction de dent contre 50 DA dans les structures publiques. Cette approche est vue par certains avertis comme une échappatoire et que les structures publiques disposent de budgets colossaux, au point où on les surnomme des «budgétivores». Le non maîtrise de la demande en est finalement l'explication la plus plausible.
Par S. Chalal
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