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Algérie presse service | Algérie | 26/02/2022
ALGER - Des spécialistes qui ont participé samedi à Alger à une journée d'études sur l'immunologie, ont affirmé que la vaccination anti-Covid-19 avait contribué "largement" dans la réduction des complications, du nombre de contamination au virus et du nombre de décès.
Les participants à cette journée d'études-formation organisée par la Société Algérienne d'Immunologie (SAI), ont indiqué que, malgré l'enregistrement du ministère de la Santé des cas de contamination au virus, qui avaient reçu les deux doses du vaccin, mais la plupart d'entre eux étaient "légers et n'ont pas eu de complications ou de décès, insistant sur la vaccination, d'autant plus que "les différentes souches pouvant apparaître à l'avenir n'ont pas encore été prédites par la science".
Le Directeur général de l'Institut national de la santé publique (INSP), Noureddine Smail, a expliqué le pic de la contamination au variant Omicron, le 25 janvier 2022 avec 2521 cas, par "le manque de vigilance parmi les citoyens, le non respect des mesures préventives et la réticence quant à la vaccination", soulignant la nécessité de prendre en considération les éléments qui ont contribué à la vaste propagation du virus, ainsi que la mise en place d'une base de données sur laquelle s'appuieront les autorités publiques pour contrôler la situation épidémiologique.
En ce qui concerne les cas déclarés par le ministère de la Santé, Pr Smaïl, qui est également chef de service Epidémiologie et Médecine préventive au CHU Mustapha Pacha, a précisé qu'ils ne reflètent pas la vérité épidémique tant que cela dépend des tests (PCR), bien qu'ils aient été effectué dans 130 laboratoires à travers le pays, mais il ne peuvent l'être pour tous les cas".
Concernant les cas hospitalisés, le même spécialiste a indiqué que la saturation des services au cours de la première vague s'explique par l'hospitalisation de tous les cas (simples et compliqués) en raison du manque d'une "connaissance complète du virus à travers le monde".
De son côté, le président de la Société algérienne d'immunologie, Kamel Djenouhat a affirmé que l'objectif de l'organisation de cette journée d'études, est de donner à l'immunologie "la place qu'elle occupe parmi les différentes spécialités" qui entrent dans la gestion de la situation épidémiologique avant et après la pandémie qui a coûté la vie à 6 millions de personnes dans le monde.
S'agissant de la souche "Omicron", le même spécialiste qui occupe également le poste du président du Conseil scientifique et chef de service du laboratoire biologique de l'Etablissement hospitalier public (EHP) de Rouiba à l'Est d'Alger, a affirmé que " l'on ne peut prendre à la légère cette souche, d'autant que sa large propagation et sa moindre dangerosité n'ont pas empêché d'enregistrer parfois des décès".
Pour le spécialiste, la propagation de ce variant et la baisse de sa dangerosité ont aidé certains pays (le Danemark à titre d'exemple) à ouvrir tous les espaces, après avoir rendu l'adhésion à la campagne "obligatoire", contribuant ainsi à la concrétisation d'une immunité collective nationale".
De son côté, le directeur général (DG) de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji a fait état de l'existence d'études et de recherches scientifiques sur la production d'un vaccin qui est inoculé par voie nasale afin qu'il soit au contact des cellules de la muqueuse pour plus d'efficacité, affirmant que les vaccins actuels ont largement contribué à la protection des complications de ce virus et à la réduction du taux de décès.
Concernant la concrétisation d'une immunité collective, le DG de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, a indiqué que "cet objectif ne peut être réalisé qu'en vaccinant un taux de 70% de la population du monde", rappelant qu'à défaut, "à la moindre apparition d'un nouveau variant et de nouveaux foyers à travers le globe, le virus se propagera une autre fois de manière large".
Quant à l'Algérie, le Professeur Senhadji a affirmé que "l'éventualité de parvenir à 50% seulement de l'immunité collective est insuffisante, tant qu'un taux de 70% n'a pas été atteint, appelant l'ensemble des citoyens à adhérer à la campagne de vaccination".
Qualifiant, d'autre part, la réticence des citoyens par rapport à la vaccination de "déception", d'autant plus que l'Etat a tenu à apporter tous les types de vaccins avec des doses et un stock suffisants, le Professeur a regretté "les rumeurs sur l'efficacité de ce vaccin et les symptômes imaginaires" qu'il pourrait entraîner.
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