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Revue de presse

Lyes Merabet, président du SNPSP, à EL MOUDJAHID : « Le partenariat étranger dans le domaine médical permet de capter les spécialités »

El Moudjahid | Algérie | 28/02/2022

L’idée d’un pôle d’excellence pour relancer le système de santé à travers la formation et la recherche scientifique avec un partenariat étranger est porteuse dans le domaine médical. C’est une bonne voie pour un transfert des connaissances et du savoir-faire.

El Moudjahid : Lors du dernier Conseil des ministres, il a été décidé d’aller vers la coopération en matière de prise en charge médicale de certains cas difficiles à soigner, et ce dans le cadre de missions médicales des pays développés. Quel est votre avis sur le sujet ?

Dr Merabet : C’est une bonne décision. On a toujours dit pourquoi continuer à envoyer des malades lorsqu’on peut proposer des solutions sur place ? Et les solutions se trouvent justement dans cette coopération et dans ce partenariat qu’il faudrait mettre en place. Ce genre de partenariat existait déjà dans notre pays et on a fonctionné pendant des années de cette manière. Cela a permis d’attirer des compétences, de qualifier les compétences locales et un transfert de connaissances et de maîtrise dans tous les domaines de la médecine. Cette décision va sûrement ramener une plus-value par rapport au fonctionnement et à l’aptitude des structures de santé, pour pouvoir répondre aux besoins de la population, y compris pour tous ces malades qui présentent des cas compliqués qui relèvent d’une prise en charge hyperspécialisée et pour laquelle les moyens ne sont pas toujours disponibles.

Quelles sont les pathologies qui nécessitent, pour leur prise en charge, un transfert à l’étranger ?

Parmi ces pathologies, nous citons essentiellement les greffes d’organes, de manière générale, les greffes hépatiques en particulier. Nous avons, également, le cas de certaines opérations très compliquées pour le cœur et pour le cerveau. Il y a aussi certaines pathologies cancéreuses pour certaines situations ou l’on manque de moyens et de maîtrise de techniques pour pouvoir réaliser des interventions chirurgicales, faire des ablations ou dispenser les malades de soins spécialisés qui ne sont pas toujours disponibles chez nous. Il faut le dire, il y a certaines spécialités qui existent ailleurs et qui ne le sont pas encore chez nous.

Selon vous, ne faut-il pas intégrer les nouvelles spécialités dont on ne dispose pas dans le cursus des études médicales ?

Absolument. Ce partenariat pourrait servir, à moyen terme, à lancer de nouvelles spécialités. Parce que lancer des spécialités alors que le terrain de stage n’existe pas et l’encadrement n’est pas disponible ne veut rien dire. Nous pensons que le plus important est de ramener ce genre de spécialités chez nous, qu’elles soient pratiquées et que les terrains de stage et l’encadrement soient disponibles. C’est pour cela que nous présumons qu’il va y avoir des répercussions positives directement sur la prise en charge des malades, mais aussi sur d’autres plans, notamment une meilleure gestion de nos moyens financiers. Parce que nous allons faire des économies par rapport aux transferts des malades à l’étranger, en plus d’assurer des soins de qualité à nos concitoyens, mais aussi offrir un terrain de formation le plus adéquat possible pour nos jeunes médecins. Il s’agit de tirer vers le haut la compétence de tous les professionnels de la santé qui exercent chez nous à travers cette coordination et ce travail de coopération avec les équipes médicales étrangères qui vont venir encadrer et accompagner les professionnels de soins algériens.

Quel est votre avis sur la décision portant réalisation d’un hôpital en partenariat entre l'Algérie, le Qatar et l'Allemagne ?

C’est quelque chose de formidable. Nous avons perdu beaucoup de temps. Ce sont des projets qui vont accompagner la politique de réforme engagée par le chef de l’État et soutenue à travers le travail qui a été réalisé entre le ministère de la Santé et d’autres départements. Nous citons l’exemple de la Rencontre nationale sur la santé organisée durant la première semaine du mois de janvier dernier, après les rencontres locales et régionales, et toutes les recommandations formulées à travers les 8 ateliers qui ont structuré ce travail. L’un des ateliers a fait ressortir dans les recommandations la nécessité du partenariat étranger pour la relance du système de santé, à travers la formation et la recherche scientifique dans le domaine médical, mais aussi un transfert des connaissances et de savoir-faire. C’est une façon de réaliser cette recommandation issue de ces ateliers. Nous espérons voir rapidement le projet se concrétiser, car, chez le Syndicat national des praticiens de santé publique, nous avons proposé par écrit aux gouvernements successifs depuis des années de penser à organiser notre système de santé avec une certaine polarité. C’est-à-dire s’organiser en pôle d’excellence et avoir un grand hôpital pour certaines pathologies, même si c’est un hôpital mixte algéro-étranger, comme c’est le cas avec ce projet, et un autre hôpital installé au grand Sud, pour s’occuper d’autres pathologies qui sont plus répondues dans ces régions, mais aussi des pays du Sahel. Et ça va renforcer nos relations avec ces pays et organiser les relations dans le cadre du tourisme médical, pourquoi pas. Il faut être dans cette approche et avoir une visibilité.

K. H.

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