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El Moudjahid | Algérie | 20/02/2022
Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique, Lyes Merabet, a estimé hier que la baisse des infections par le Covid-19, comme en témoignent les chiffres officiels, laisse présager une sortie progressive de la quatrième vague, soulignant la nécessité de respecter le protocole sanitaire et de recourir à la vaccination pour renforcer l'immunité collective.
Cependant, cette baisse ne signifie pas la fin de l'épidémie. «Nous vivons une période de stabilité épidémique qu'il faut préserver à travers le maintien des mesures préventives, notamment le port du masque de manière correcte, qui protège à plus de 90%, parallèlement à la vaccination, en particulier pour les personnes n'ayant reçu aucune dose».
Évoquant la situation sanitaire dans les établissements hospitaliers, le praticien a affirmé que malgré la baisse de la pression dans les services dédiés au Covid-19 en période de pic de la quatrième vague, ces derniers enregistrent encore la présence de patients dont l'état de santé s'est compliqué et qui nécessitent une prise en charge hospitalière. Cela explique également le nombre quotidien de décès.
Evaluant la quatrième vague épidémique, le Dr Merabet a rappelé qu’elle a été caractérisée par la propagation à grande échelle du variant Omicron connu pour sa vitesse de transmission. Cependant, les cas d'infection enregistrés sont généralement légers à modérés, sans complications majeures, à l'exception de l'augmentation du nombre de patients, accompagnée par la hausse de la demande sur les produits pharmaceutiques qui a provoqué une crise en raison de la pénurie de certains médicaments.
En fait, nous assistons à une large propagation du mutant Omicron de 95%, selon l'Institut Pasteur.
« Il est connu que lorsqu'un nouveau variant apparaît, l'ancien montre des signes de faiblesse et de régression. C'est ce que nous vivons aujourd'hui et si la situation reste telle qu'elle est aujourd'hui nous assisterons à la disparition progressive du Delta après avoir enregistré, au cours des derniers mois, un taux de présence égal entre Delta et Omicron.
On assiste aujourd'hui à la propagation du deuxième sous-variant Omicron qui s'est propagé dans les pays européens qui enregistrent aujourd'hui la présence de trois sous-variants d’Omicron. Pour ce qui est de la fin de l'épidémie, il n'est pas possible d’en parler à l'heure actuelle en raison du faible taux de vaccination. Pour atteindre l'immunité collective dont nous sommes encore loin, nous devons réaliser un taux de vaccination de plus de 70%. Or nous sommes à peine à 30%, ce qui est encore insuffisant.
Pour le président du SNPSP, il est urgent de convaincre les citoyens non vaccinés de se rapprocher des unités sanitaires et de poursuivre les campagnes de sensibilisation même si la situation épidémiologique s'est améliorée pour atteindre l'immunité collective dont nous sommes encore loin.
Salima Ettouahria
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