Les malades admis en urgence sont, depuis, contraints d’encourir de grands risques en ralliant l’hôpital de Telagh, distant de 11 km. Devant les réclamations des uns et l’inquiétude des autres, qui n’ont cessé de soulever ce problème majeur, les responsables des services concernés n’arrêtent pas de se jeter la balle, préférant chacun décliner sa responsabilité. Contacté pour plus d’informations, l’un des chefs de service de l’hôpital de Telagh justifie cette situation par le fait que les équipes médicales et paramédicales affectées à Merine, afin d’y assurer la permanence, sont le plus souvent livrées à elles-mêmes lorsqu’elles ont affaire à des patients surexcités. Le chef de l’exécutif, fait rappelé un retraité, avait été informé de cette situation fâcheuse lors de la rencontre qui s’est tenue avec la société civile au mois de mars dernier. Malgré cela, « la situation n’a pas avancé d’un iota et c’est le plus souvent un seul infirmier qui est appelé à couvrir la permanence », note notre interlocuteur.

M. D.