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Revue de presse

Pr TebaÏbia, Chef de service de médecine interne à l’EPH de Birtraria : « Les hospitalisations réduites de moitié »

El Moudjahid | Algérie | 14/02/2022

Le chef de service de médecine interne à l’EPH Djillali-Belkhenchir, ex-Birtraria d’El Biar (Alger), confirme l’amélioration de la situation de l’épidémie dans le pays et affirme à El Moudjahid qu’on assiste récemment à une baisse du nombre de consultations Covid, avec une diminution de la moitié en termes d’hospitalisations de malades.

Le professeur Amar Tebaïbia fait état d’une moyenne quotidienne de 40 malades atteints de la Covid contre 270 cas en janvier dernier, en sus de plusieurs cas graves, notamment parmi les sujets âgés qui ont des comorbidités, soit des maladies chroniques associées. Selon lui, cette baisse du nombre de malades confirme la décrue de l’épidémie, tout en insistant sur l’importance de rester vigilant.

« Peut-être d’ici la semaine prochaine, on en aura terminé avec le variant Delta puisque l’Institut Pasteur a indiqué récemment que le taux de contaminations par Omicron est estimé à 97% contre 3 % seulement par le variant Delta », a noté le spécialiste. Et d’ajouter : « C’est important de voir comment ces sous-variants vont agir au sein de notre organisme et voir s’ils sont plus dangereux ou pas. Ceci dit, si on découvre qu’ils ne seront responsables que de symptômes légers, on pourrait, par la suite, commencer la levée des restrictions qui ont été imposées pour contrecarrer la propagation du virus. »

Le Pr Tebaïbia affirme que plusieurs pays européens qui ont annoncé la levée des restrictions temporisent encore pour mettre en œuvre cette décision jusqu’à la fin mars, parce qu’ils sont en train d’étudier le comportement des sous-variants d’Omicron avant de trancher la question. « Ceci dit, poursuit-il, c’est un peu tôt pour se prononcer. Il faut continuer à vacciner la population, parce que nous n’avons pas la certitude qu’il n’y aura pas d’autres variants qui seront responsables d’autres vagues de l’épidémie. La vaccination massive effectuée dans plusieurs pays du monde a permis l’évolution de ce coronavirus vers un variant moins virulent. Donc, le seul moyen de vaincre la maladie demeure la vaccination. Les pays qui ont procédé à une vaccination massive n’ont pas enregistré de formes graves liées au Covid pendant cette quatrième vague de l’épidémie et le taux de mortalité était très faible comparé à la troisième vague. Et cela est dû probablement à la vaccination ».

Pour le chef de service de médecine interne à l’EPH Djillali-Belkhenchir, le monde est peut-être amené à vivre pendant longtemps avec Omicron. Les laboratoires pharmaceutiques sont en train de fabriquer de nouveaux vaccins contre ce variant. «Il faut se vacciner pour se prémunir contre d’autres épisodes épidémiques, ce qui pourrait poser un grand problème par rapport à la prise en charge», insiste-t-il, tout en mettant l’accent sur l’intérêt de continuer l’effort de sensibilisation à la vaccination.

Interrogé sur la disponibilité des médicaments, le médecin fait part d’une nette amélioration, notamment pour les médicaments qui entrent dans le cadre du protocole de traitement anti-Covid et se dit satisfait de la baisse de pression sur ces produits. Il relève l’impact des mesures prises par le ministère de l’Industrie pharmaceutique en vue d’assurer la disponibilité des médicaments. «On travaille en étroite collaboration avec l’Agence nationale des produits pharmaceutiques et on a constaté au niveau de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques une disponibilité des médicaments», assure-t-il.

Pour ce qui est de la perturbation de la disponibilité des autres médicaments, notamment pour les malades hospitalisés, il indique qu’il s’agit d’un problème qui n’est pas nouveau, ajoutant qu’on enregistre à chaque fois des pénuries de certains médicaments pour le traitement de certaines formes de cancer ainsi que pour certaines maladies chroniques.

Revoir le mécanisme d’approvisionnement du marché

Le Pr Tebaïbia juge nécessaire de revoir le mécanisme d’approvisionnement du marché.
«Il faut avoir un stock stratégique de 3 ou 6 mois au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux, à renouveler régulièrement pour éviter les ruptures. On doit aussi obliger les fabricants et les importateurs à déclarer leurs stocks. C’est ce qui a été décidé par le ministère de l’Industrie pharmaceutique pour avoir une meilleure visibilité sur la disponibilité des médicaments, d’où l’impératif de contrôler de façon permanente le marché pour éviter les pénuries », plaide le spécialiste.

Ce dernier insiste également sur l’importance d’un approvisionnement régulier du marché. «Il est important de numériser tout le circuit du médicament pour assurer une meilleure traçabilité en définissant les responsabilités de chacun et de prendre des décisions fermes. Les mesures qui ont été prises récemment par le ministère de l’Industrie pharmaceutique auront certainement un impact positif en termes d’approvisionnement du marché, mais cela nécessite du temps pour régler définitivement le problème de disponibilité de médicaments », conclut le Pr Tebaïbia.

Kamélia Hadjib

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