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Revue de presse

Fluctuation de la courbe des contaminations : Omicron, l’arbre qui cache la forêt

Liberté-Algérie | Algérie | 10/02/2022

Les spécialistes s’accordent à dire que les chiffres officiels ne peuvent refléter la réalité tant que l’on n’a pas procédé à un dépistage systématique de la population.

Cela fait plusieurs jours que l’on assiste à une baisse significative du nombre des cas de Covid 19 à travers le pays. Le nombre de contaminations a atteint 378 nouveaux cas par jour, cependant l’augmentation des cas lors du dernier bilan, pour atteindre 610 nouvelles contaminations par jour, suscite l’inquiétude de la population.

Selon des scientifiques, “les chiffres annoncés ne prennent en considération que les cas testés par la technique de la PCR car nous n’avons pas un système qui puisse prendre en considération toutes les techniques de diagnostic”.

“Epidémiologiquement parlant, les fluctuations sont possibles. Toute épidémie évolue en dents de scie. En effet, Il y a des périodes où le nombre de contaminations et de décès augmentent et d’autres où les chiffres baissent avec des périodes où la courbe est aplatie (plateau). Je peux aussi dire que les dernières fluctuations confirment que le variant Omicron a pris le dessus.
Il se propage rapidement et l’on enregistre des flambées de temps à autre. Je peux même prédire qu’il y aura une augmentation du nombre de nouveaux cas dans les prochains jours.

D’après le dernier communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), il y a une dominance d’Omicron. Conjuguée au relâchement, la dominance dudit variant favorisera son rebondissement car il se propage comme on l’a toujours dit très rapidement, voire de manière exponentielle”, a confié à Liberté le Dr Mohamed Melhag, chercheur en virologie et ancien biologiste de laboratoire d’analyses.

Même son de cloche chez le Dr Zahira Halfaia, épidémiologiste à l’établissement public de santé de proximité de Sétif, qui estime que “les fluctuations constatées ces derniers jours ne sont pas inquiétantes car les chiffres ne prennent en considération que les tests PCR et que l’on ne procède pas au dépistage systématique. On peut dire qu’il s’agit d’un échantillon qui ne traduit pas tout à fait la réalité, mais qui donne une idée de la tendance et, du coup, aide à prendre les décisions idoines au moment opportun afin de mieux gérer la situation.”
Le Dr Halfaia ajoute que l’on ne peut parler de grandes fluctuations qu’au cas où les chiffres baisseraient ou augmenteraient de façon vertigineuse.
Cependant, la praticienne a tenu à préciser qu’il est constaté une baisse significative des contaminations chez les personnes qui se présentent au niveau des structures de santé.
Elle a, par ailleurs, indiqué que malgré la tendance baissière, nous ne sommes pas encore sortis de la quatrième vague et qu’il faut attendre encore quelques jours s’il n’y a pas apparition d’une nouvelle souche ou d’un nouveau variant.

De son côté, le Dr Melhag estime que “le Ba2 décrit par l’IPA est très rapide, il se propage à une vitesse exponentielle par rapport au Ba1. La logique dit qu’il va prendre le dessus.
À mon avis, nous sommes toujours dans la quatrième vague”. Notre interlocuteur plaide pour une application stricte des mesures de prévention, dont les gestes barrières et les protocoles sanitaires et, surtout, la vaccination.

“Pour absorber l’onde de choc, il faut cohabiter et ne pas baisser la garde. On est en train d’encercler le virus et pour réussir, il faut maintenir lesdites mesures. Il ne faut pas oublier que selon l’OMS, Omicron est toujours dangereux car depuis sa classification au mois de novembre comme variant inquiétant, il a tué 500 000 personnes à travers le monde. Le nombre de décès est ainsi l’un des indicateurs de dangerosité”, conclut le Dr Melhag.

FAOUZI SENOUSSAOUI

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