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El Moudjahid | Algérie | 25/01/2022
« Le médecin légiste, personne de science et de connaissance, doit respecter la loi, l’éthique médicale et les droits de l’homme, ainsi que mettre sa science, son savoir et son expérience au service de la justice et de la vérité, sans jamais dépasser ces limites ».
Le livre renferme quelques anecdotes riches en émotions profondes. Nous y découvrons aussi des personnes décédées dans des circonstances violentes où l’assassin est un proche de la victime, comme c’est le cas de Ammi Mouloud qui avait tué sa femme. L’auteur raconte l’émotion de ses enfants après le décès de leur père, en prison, suite à une maladie. Rachid Belhadj met en exergue la concentration du médecin légiste dans l’autopsie, tout en précisant que le travail dans le domaine de la médecine légale est pénible et éprouvant psychologiquement et physiquement. »
Nous traitons pas moins de 40 cas de mort violente, des deux sexes et de tous âges, victimes de violence, surtout celles ayant subi des violences familiales, mais également extra-familiales », relate l’auteur.
Il explique les différentes étapes d’autopsie du médecin légiste. L’autopsie, pratiquée en vue de déterminer les causes directes ou indirectes du décès, est considérée comme l’une des opérations médicales les plus délicates, surtout dans les cas de mort non violente ou encore dans les cas de corps calcinés ou en putréfaction.
Les autorités judiciaires et de sûreté comptent avoir des réponses à toutes leurs questions pour élucider le crime. Ainsi «nous posons un problème en nous interrogeant : comment la police, ou la gendarmerie, peut-elle faire appel à un médecin généraliste pour faire le constat et voir la scène du crime puis demander à un médecin légiste de faire l’autopsie ?».
« Je conseille à mes confrères de procéder eux-mêmes à la rédaction et l’impression de leurs rapports d’autopsie en exploitant au mieux les outils informatiques disponibles actuellement ; cela leur permet d’éviter de tomber dans ce genre de situation et d’encourir des poursuites judiciaires».
« Je donne un conseil à tous les enquêteurs. Si jamais ils découvrent l’arme du crime, ils doivent éviter d’évoquer ce détail devant les membres de la famille, d’éviter d’en parler du mieux qu’ils peuvent et d’observer les comportements de proches et amis de la victime présents sur le lieux.» L’auteur explique les caractéristiques du médecin légiste qui rassemblent éthique et loi ; en soulignant qu’il doit savoir raison garder et ne jamais révéler à la famille de la victime la moindre information sur la véritable cause du décès, tenu qu’il est par le respect du secret médical et par la préservation du secret de l’instruction.
« Il m’est arrivé de recevoir – un fait probablement arrivé également à mes confrères – des gens dans mon bureau qui étaient au comble de l’émotion et de l’affliction par la perte d’un être cher qui pouvait être un père, un conjoint, un fils ou un proche, voire un ami, pour s’avérer, plus tard, être ceux-là même qui ont maltraité et tué la victime.»
« Notre expérience nous a appris que le silence est d’or dans toutes les phases de l’autopsie, y compris à la presse», soulignant que « le seul habilité à s’adresser à la presse et le procureur de la République et ce, après avoir été dûment autorisé par son ministère de la tutelle». L’ouvrage propose au lecteur, une plongée dans le monde de la criminologie. Un domaine qui garde encore toute sa discrétion.
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