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Le soir d'Algérie | Algérie | 25/01/2022
Malgré la forte contagiosité du variant Omicron du Sars-CoV-2, le pic du nombre de cas de contamination sera atteint dans quelques jours. C’est ce que prévoit le président de la Société algérienne d'immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, qui se montre confiant quant à la gestion de cette quatrième vague du coronavirus.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Qualifiant la situation épidémiologique en Algérie de « maîtrisable », le président de la Société algérienne d'immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, indique que l’augmentation exponentielle des cas de contamination au virus Sars-CoV-2 était prévisible. « Fort heureusement que le variant Omicron est bénin et les formes graves ainsi que les demandes d’hospitalisation ne suivent pas l’évolution du nombre de nouveaux cas de contamination », a-t-il précisé hier lundi, sur les ondes de la Radio Chaîne 3.
Même si les tests antigéniques, actuellement prédominants, ne sont pas comptabilisés dans notre pays, il estime que pas moins de 20 000 personnes ont été, à ce jour, contaminées au variant Omicron. Aujourd’hui, poursuit-il, « nous sommes en pleine phase ascendante exponentielle de la contamination à ce virus et une grande partie de la population est atteinte ».
Il affirme, cependant, que le pic épidémique en Algérie devrait culminer dans quelques jours. « Le pic n’est pas loin et sera atteint, fort possible, avant la fin du mois de janvier. A la phase de décrue de la courbe des contaminations, ce sera au tour de ceux qui n’ont pas encore contracté ce virus d’être infectés. D’ailleurs, les wilayas qui enregistrent actuellement zéro cas de Covid-19 ne vont pas tarder à être touchées », fait-il savoir.
S’agissant du dépistage de ce virus, le Pr Kamel Djenouhat insiste sur l’accessibilité de toute la population à ces tests. Pour lui, il est inconcevable de priver le malade algérien des moyens de dépistage ou de lui imposer des tests à des prix exorbitants.
« Des tests antigéniques à trois mille ou quatre mille dinars, c’est trop ! Nous connaissons parfaitement le pouvoir d’achat des Algériens. A ces prix, il est très difficile pour une famille de quatre ou cinq membres de se permettre autant de tests », se désole-t-il.
Il lance, à cet effet, un appel à tous les directeurs des structures hospitalières pour s’approvisionner en tests antigéniques et de les mettre à la disposition des patients. D’autant, ajoute-t-il, « le budget est disponible et les tests antigéniques ne sont pas chers ».
Le président de la Société algérienne d'immunologie souligne, en outre, la fiabilité des tests de dépistage de Covid-19 disponibles dans notre pays. « Les tests antigéniques sont très fiables. La plupart des malades sont d’ailleurs diagnostiqués par ces tests », fait-il remarquer.
Selon lui, la seule différence entre les tests PCR et les tests antigéniques est leur sensibilité au dépistage du variant Omicron du virus Sars-CoV-2. « La PCR se positive un jour avant le test antigénique », précise-t-il.
Ry. N.
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