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Liberté-Algérie | Algérie | 20/01/2022
Le volume de déchets éjectés par les hôpitaux est estimé à 829,15 kg/j, alors que la capacité de traitement des déchets dans la wilaya est de 500 kg/j, affirment les différents responsables de la santé à Sidi Bel-Abbès.
La gestion des déchets hospitaliers, surtout dans ce contexte de pandémie de Covid-19, pose un sérieux problème dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, apprend-on des professionnels de la santé et de l’environnement, lors d’une journée d'étude, organisée dans la salle des conférences de la wilaya.
En cette période de pandémie de Covid-19, les déchets hospitaliers ont connu une énorme augmentation, a expliqué lors de son intervention Djaber Safia, directrice de wilaya de l'environnement, soulignant que la gestion des déchets issus des activités thérapeutiques est devenue de plus en plus complexe.
En effet, le volume de déchets éjectés par les hôpitaux est estimé à 829,15 kg/j, alors que la capacité de traitement des déchets dans la wilaya est de 500 kg/j, affirment les différents responsables de la santé à Sidi Bel-Abbès. Pour ce qui est de la quantité des déchets traités, elle est de l'ordre de 412,85 kg/j, et celle des déchets non traités (convention) est estimée à 416,3 kg/j, soit 50,21% des déchets produits et non traités.
Pour sa part, Benali Baghdadli, médecin du travail au CHU de Sidi Bel-Abbès, a fait savoir, lors de la présentation de sa communication “La gestion des déchets issus des activités thérapeutiques en milieu hospitalier”, qu’environ 20% des déchets infectieux, toxiques, chimiques et radioactifs sont à risques non seulement pour le personnel mais aussi pour la population.
Dans ce contexte, Dr Ayad a révélé que durant cette crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, l’EPH de Sidi Djilali et le CHU Abdelkader-Hassani dédiés à la Covid-19 génèrent beaucoup de déchets de soins, et les capacités de traitement de ces déchets par incinération sont dépassées.
“L’idéal consiste en l’acquisition d’incinérateurs de grande capacité et de haute technologie pour la prise en charge de tous ces déchets générés par ces deux établissements hospitaliers”, a-t-il estimé.
“Ces déchets sont classés spéciaux et spéciaux dangereux. Donc, de par leur classification par la législation algérienne, leur traitement, transport et élimination obéissent à certaines normes que justement on doit partager avec l’ensemble des partenaires, à savoir les directions des différents établissements hospitaliers”, ajoute pour sa part Mme Djaber, expliquant que “théoriquement, les quantités de déchets issus des activités de soins sont estimées à 35% par rapport à la quantité globale générée par les établissements hospitaliers. C’est pratiquement le tiers des déchets générés qui doivent être gérés, stockés et transportés dans les règles de l’art, et c’est ça le but de notre journée d’aujourd’hui”.
Et de rappeler, qu’“il n'est en aucun cas possible de décharger les déchets issus d'activités de soins au centre enfouissement technique, à l'exception de ceux classés comme ménagers et assimilés, conformément à l'instruction n°04 du 12/5/2013, et liés à la gestion et à l'évacuation des déchets issus des activités de soins”.
A. BOUSMAHA
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