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Liberté-Algérie | Algérie | 18/12/2021
Le ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid, a annoncé, jeudi à Alger, “la création, l’année prochaine, d’unités de médecine palliative” au niveau des grandes structures hospitalières en vue d’atténuer les souffrances des cancéreux.
Le ministre, qui supervisait l’ouverture des travaux du 13e Congrès d’oncologie organisé par la Société algérienne d’oncologie médicale en collaboration avec la Ligue des médecins arabes pour la lutte contre le cancer, a fait état de la création, l’année prochaine, d’unités de médecine palliative au niveau des grandes structures hospitalières, outre la mise en place d’unités de soins à domicile (SAD) pour les cancéreux.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la politique sanitaire du président Abdelmadjid Tebboune qui place les cancéreux au cœur de ses priorités nationales, a-t-il ajouté. À cet effet, le programme national de lutte contre le cancer sera relancé en mobilisant tous les moyens matériels et humains, a poursuivi le ministre.
Le Pr Benbouzid a salué, à cette occasion, “l’ensemble des médecins oncologues, notamment ceux qui ont assuré le service en temps de pandémie”, affirmant son attachement, depuis le début de la pandémie, à veiller sur la santé des patients.
En outre, il a rappelé la réactivation du Fonds national du cancer, après approbation du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. M. Benbouzid a fait état de l’acquisition, à travers le fonds, de sept accélérateurs nucléaires pour appuyer les équipements disponibles et réduire la pression et le nombre de rendez-vous de radiothérapie. Le Fonds contribuera à la création de trois nouveaux services de radiothérapie, dont deux à Alger et un troisième à Khenchela.
Le ministre n’a pas tari d’éloges à l’égard de l’ensemble des professeurs, chefs des services d’oncologie, auteurs des protocoles thérapeutiques qui entreront en vigueur début 2022, ajoutant que ces protocoles seront élargis aux autres spécialités, en sus de la création des réseaux nationaux pour toutes les spécialités en cancérologie à travers le rattachement des unités hospitalières au niveau national aux grands centres hospitaliers.
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