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El Moudjahid | Algérie | 01/12/2021
1.700 personnes ont été infectées au VIH en Algérie ces dix dernières années (2010-2020). Les nouvelles infections ont augmenté de plus de 50 %, passant de 500 cas en 2003, à près de 1.000 en 2010 pour atteindre 1.700 cas en 2020, a déclaré, mercredi à Alger, Alejandro Alvarez, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie, lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida par le ministère de la Santé. «L’amélioration de l’accès au traitement a contribué à la réduction du nombre de décès en Algérie de 10 % depuis 2010», soutient-il.
Les services de prévention du VIH auprès des populations exposées et vulnérables sont actuellement offerts par les organisations de la société civile, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Santé avec l’appui du Fonds mondial.
En Algérie, l’engagement politique et financier considérable de l’État et les efforts de tous les acteurs et des partenaires internationaux ont permis de grands progrès, notamment en matière d’accès au traitement antirétroviral (ARV). Les données de l’ONUSIDA montrent qu’en 2020, 85% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui connaissent leur statut sérologique ont accès au traitement. Toutefois, à l’instar des autres pays, certains progrès restent longs comme le taux faible (<50%) des PVVIH qui ont une charge virale supprimée, et le taux de 34 % des femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont reçu un traitement ARV pour prévenir la transmission mère-enfant.
De son côté, le directeur d’ONUSIDA-Algérie, Adel Zeddam, précisera que les nouveaux objectifs pour 2025 sont aussi ambitieux que ceux pour 2020, ils visent une couverture à 95 % de chaque sous- population de personnes vivant avec le VIH et exposées à un risque élevé.
Les objectifs pour 2025, a expliqué Adel Zeddam, nécessitent par ailleurs de créer un environnement propice à une riposte efficace au VIH et incluent des objectifs ambitieux contre la discrimination.
Il félicitera, par ailleurs, l’Algérie et le ministère de la Santé pour le caractère ambitieux des objectifs de son Plan national stratégique IST/VIH/sida 2020-2024, particulièrement dans le contexte de la COVID-19, appelant à prendre, dès à présent, la mesure du défi opérationnel que représente sa mise en œuvre.
L’objectif général de la Journée mondiale 2021 s’inscrit dans l’accélération de la riposte pour mettre fin au sida d’ici l’an 2030 ». Les objectifs prioritaires de l’Algérie englobent l’accélération de la riposte au SIDA, en particulier au sein des groupes les plus vulnérables au risque, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le renforcement de la prévention, le dépistage, le traitement, les soins et l’accompagnement avec l’appui de la société civile. La mise en œuvre du Plan national stratégique s’inscrit aussi dans les engagements souscrits par l’Algérie, et vise à optimiser la riposte nationale, au regard du profil épidémiologique et de la dynamique de l’épidémie, en axant les efforts sur les populations vulnérables à haut risque. « L’objectif est d’élargir l’accès aux soins et au traitement de qualité dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d’atténuer l’impact de l’épidémie ».
Cette journée a permis de réaffirmer la volonté de l’Algérie de réunir tous les moyens pour inverser le processus de propagation de cette épidémie mondiale et de s’inscrire résolument dans l’objectif ambitieux visé par l’ONUSIDA, à savoir mettre fin à l’épidémie du Sida d’ici à 2030.
Mohamed Mendaci
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