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Revue de presse

Dr Fourar, DG de la prévention au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière : « Se vacciner, une responsabilité sociale »

El Moudjahid | Algérie | 19/11/2021

Le directeur général de la Prévention au ministère de la Santé a relevé, jeudi dernier, la responsabilité de chaque citoyen dans la protection de sa famille et de son entourage, et appelé les citoyens à se prémunir contre la Covid-19 par le biais de la vaccination, pour éviter de contaminer d’autres personnes.

« C’est une responsabilité sociale qui incombe à chaque Algérienne et Algérien », a estimé le Dr Djamel Fourar dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la semaine du diabète, organisée à la place Kennedy d’El Biar (Alger), par le service de médecine interne de l’Hôpital Djillali-Belkhenchir, ex-Birtraria, en collaboration avec le ministère de la Santé.

Le même responsable a regretté le « manque d’engouement » de la population pour la vaccination. Il a confié que 20.000 personnes sont vaccinées quotidiennement et plus de 11 millions de personnes ont été vaccinées à ce jour, dont 5 millions ont reçu les deux doses. « Souvenez-vous durant le mois de juillet dernier, soit en plein troisième vague de la Covid-19, on avait enregistré pas moins de 286.000 vaccinations. Tout ça parce qu’on traversait une situation sanitaire dangereuse. Aujourd’hui, le relâchement est flagrant. Ce n’est pas logique alors que nous disposons de beaucoup de vaccins. Ce serait dommage de les jeter par qu’ils ne trouvent pas preneurs. On n’aimerait pas arriver à ce stade parce que les vaccins, au même titre que les médicaments, ont une date limite d’utilisation et arriveront à péremption. La 4e vague sévit en Europe et nous devons saisir cette occasion de stabilité sanitaire que nous traversons pour optimiser notre campagne de vaccination et renforcer notre immunité collective.

Les indicateurs actuels ne sont pas en mesure de montrer si on va avoir une quatrième vague ou pas », a-t-il plaidé. Et de prévenir : « On peut avoir une 5e et même une 6e vague. On ne sait pas parce que personne n’est actuellement en mesure de déterminer comment le virus va se comporter dans l’environnement. Seule la vaccination permet de constituer une barrière au virus et aux nouvelles vagues de l’épidémie ».

Mettant l’accent sur le rôle « important » des médias pour sensibiliser les gens, le responsable au ministère de la Santé est revenu sur la question de la 4e vague et a indiqué que la situation de la pandémie au niveau mondial montre que la plupart des pays traversent bel et bien une 4e vague. « L’on se rappelle que la troisième vague qu’a connue notre l’Algérie a démarré en premier lieu dans plusieurs pays du monde, notamment en Europe avant d’arriver au bout d’un mois ou deux chez nous. Nous suivons de près les indicateurs épidémiologiques. Pour l’instant, la situation est stable », a-t-il expliqué, tout en insistant sur le respect des gestes barrières et des protocoles sanitaires.

Assurer une disponibilité permanente des médicaments

Pour sa part le chef de service de médecine interne à l'EPH de Birtraria a relevé l’importance d’organiser une campagne de vaccination afin, selon lui, d’attirer l’attention sur l’intérêt de la vaccination qui reste pour le moment le « seul moyen » de lutte contre le coronavirus. « Toutes les études confirment que la vaccination permet de réduire le nombre d’hospitalisations au niveau des services de soins intensifs et, par la même, le nombre de décès. Notre objectif est, surtout, de sensibiliser les sujets âgés de plus de 65 ans et les malades chroniques, en particulier les diabétiques », a déclaré le professeur Amar Tebaibia qui se félicite du succès de la campagne en question. « Malgré les conditions climatiques, nous avons réussi à vacciner quand même pas mal de personnes, une quinzaine par jour, ce qui n’est pas rien en ces temps de réticence et de mauvais temps aussi », a-t-il argué, précisant que les citoyens demandaient beaucoup à se faire vaccinés par la marque "Johnson" du fait qu’elle nécessite une seule injection et permet aux gens de voyager sans contraintes. « Il y a eu aussi des demandes du CoronaVac, le vaccin algérien produit par Saidal», a-t-il poursuivi avant d’annoncer l’organisation, à l’avenir, d’autres campagnes de vaccination
S’exprimant sur la situation épidémiologique, le spécialiste a indiqué que celle-ci est «inquiétante» et lancé un appel à toute la population, le personnel médical, paramédical tous les responsables de «faire attention» et de «prendre les mesures nécessaires» pour éviter une quatrième vague.

Digitaliser les hôpitaux

A propos de la disponibilité des médicaments, en sa qualité de président du comité des experts cliniciens, le Pr. Tebaibia a indiqué que le Syndicat national des pharmacies d’officine a signalé une tension sur certains dosages de médicaments anticoagulants, comme pour certaines formes d’insuline qui sont utilisées à titre externe. Il a, également, fait part d’une pénurie des traitements d’oncologie, précisant qu’une réunion a eu lieu entre le ministre de l’Industrie pharmaceutique et les experts cliniciens qui ont attiré l’attention sur la question. « Je pense que le ministre a pris les mesures nécessaires pour assurer la disponibilité des médicaments qui font actuellement l’objet de tension ou de rupture. Parfois, les produits ne sont même pas disponibles au niveau du marché international, ce qui est difficile de les avoir dans l’immédiat », a-t-il expliqué, plaidant, comme mesures de sécurité, de stocker des produits pour une durée minimale de six mois au moins en vue de pallier ce problème et d’éviter de se retrouver dans des scénarios de rupture de médicaments. « Nous recommandons de digitaliser tous les hôpitaux et les organismes en charge des médicaments. Ils doivent être reliés à un seul organisme pour avoir une meilleure visibilité sur la disponibilité des médicaments et autres produits pharmaceutiques. Il faut trouver le moyen de déclarer six mois à l’avance pour éviter le risque de pénuries. L’ensemble des organismes qui s’occupent du médicament sont tenus de travailler en étroite collaboration et avec les experts cliniciens », a-t-il préconisé.

Kamélia Hadjib

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