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Le soir d'Algérie | Algérie | 15/11/2021
L’Algérie entre officiellement dans la 4e vague du Covid-19. L’annonce a été faite, hier, par le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, qui a donné comme indice la hausse des nouveaux cas de contamination. Le pays va faire face à une nouvelle vague, au moment où la couverture vaccinale est insuffisante, ce qui fait craindre le pire. Benbouzid, lui, compte sur une éventuelle immunité naturelle pour s’en sortir avec de moindres séquelles.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Ce que redoutaient les professionnels de la santé est arrivé. L’Algérie fait désormais face à la 4e vague du Covid. C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), sur le plateau d’une chaîne de télévision privée. Quels sont les indices ? Fawzi Derrar s’appuie sur le nombre de nouveaux cas de contamination, en hausse depuis un moment. « Depuis la fin du mois d’octobre, la courbe de la vague épidémique a commencé à monter, pas d’une manière rapide, mais cela va au rythme des vagues précédentes » a-t-il expliqué.
L’alerte de l’arrivée d’une imminente nouvelle vague a été lancée depuis quelques semaines par les professionnels de la santé qui se sont basés sur l’augmentation des nouveaux cas de contamination et l’occupation des lits d’hospitalisation. Le bilan quotidien du ministère de la Santé sur le nombre des contaminations fait état, depuis un moment, de plus de cent nouveaux cas et une moyenne de six décès par jour.
Cette nouvelle vague était donc attendue, assure le DG de l’IPA. Mais le défi actuel des autorités est de ne pas faire face à une 4e vague aussi dévastatrice que la précédente. Pas si sûr, craignent les spécialistes, en raison de la faible couverture vaccinale.
Derrar a rappelé que seuls 11 millions d’Algériens se sont fait vacciner dont moins de cinq millions ont finalisé leur schéma vaccinal, soit 25% sur une population cible de vingt millions. Très insuffisant pour affronter cette nouvelle vague avec sérénité.
Fawzi Derrar a rappelé que son institut dispose d’un stock de 13 millions de doses de vaccins et va recevoir un nouveau quota de 5 millions de doses avant la fin du mois. D’ailleurs, avec ce rythme de vaccination, Derrar, qui a indiqué que les wilayas d’Alger, de Constantine et d’Oran sont les plus touchées par les contaminations, n’exclut pas l’arrivée d’une cinquième vague.
De son côté, le ministre de la Santé, qui s’est exprimé, hier, en marge de la célébration de la Journée mondiale du diabète, tout en estimant que le DG de l’IPA avait raison dans ses déclarations, s'est contenté de dire que la 4e vague est à nos portes.
« Les informations sont inquiétantes, notamment avec ce qui se passe en Europe, et la 4e vague est à nos portes. Pourquoi voudrions-nous que l’Algérie échappe à une succession de vagues ? Moi, j’ai plus de raisons de penser que nous pourrions avoir une 4e vague que de penser le contraire », a déclaré Benbouzid qui dit craindre que cette 4e vague fasse des dégâts auprès des personnes non vaccinées notamment les personnes vivant avec des maladies chroniques comme le diabète. La seule note d’espoir, poursuit le premier responsable du secteur, c’est de penser qu’un certain nombre d’Algériens qui ont fait le Covid ont probablement acquis une immunité naturelle. Ce qui nous permettrait de dépasser cette nouvelle vague sans gros dégâts comme la précédente.
« C’est un espoir et non une certitude », souligne Benbouzid qui rappelle que l’Algérie a accéléré l’acquisition de vaccins, depuis juillet dernier, pour faire face à la demande à l’époque.
Lancement, fin novembre, de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière
Le directeur général de l’Institut Pasteur a annoncé que la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière sera lancée d’ici la fin du mois en cours. L’IPA a déjà, dit-il, réceptionné la commande de vaccins mais il reste quelques détails techniques à finaliser, notamment avec les pharmacies d’officine en rapport avec les tarifs de référence. Sachant que l’Algérie a commandé un quota de deux millions de vaccins contre la grippe pour cette année. Auparavant, l’Algérie avait lancé la campagne nationale de vaccination contre la grippe vers la mi-octobre, avant de passer, depuis presque deux ans, à la mi-novembre.
S. A.
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