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El Moudjahid | Algérie | 02/05/2007
En effet, les changements climatiques, les projets de développement et d’extension, de la chimiorésistance du virus provoquant cette maladie notamment à certains produits pharmaceutiques ainsi que le fléchissement de la vigilance sont à même de favoriser l’émergence du paludisme particulièrement au sud du pays et les wilayas frontalières.
Il faut dire que Tamanrasset reste la région la plus touchée
par le paludisme d’importation. C’est le cas aussi des wilayas d’Adrar,
de Ouargla et Ghardaïa où l’on a dénombré, pour
la seule période allant de 1999 à 2006, 71 cas.
En fait, les spécialistes sont catégoriques aujourd’hui
quant à la nécessité de réviser la lutte vectorielle
et surtout miser sur la formation des entomologistes, filière pour laquelle
l’on enregistre un déficit flagrant, pour que le programme national
de lutte contre le paludisme, qui est à sa 4e phase, ne connaisse pas
des découragements. Les entomologistes considèrent, en effet,
que l’on a vécu des situations similaires avec la tuberculose,
ces dernières années, durant lesquelles l’on assiste à
la réémergence de cette infection, notamment dans certains milieux.
L’Algérie, qui dispose d’une expérience avérée en matière de lutte contre certaines maladies (lèpre, SIDA, choléra …), se doit de redoubler d’efforts pour éradiquer le paludisme, d’autant plus que de par sa situation géographique, elle reste parmi les pays potentiellement confrontés à cette infection.
Pour rappel, la prévalence du paludisme est passée à 1 cas pour 100.000 habitants en 2006 contre 2,4, en 2003.
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