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El Moudjahid | Algérie | 02/11/2021
La célébration d’octobre rose, synonyme de lutte contre le cancer du sein, a pris fin mardi, après un mois d’intenses activités essentiellement la sensibilisation et la prévention. Le dépistage précoce se taille une place majeure, voire cruciale dans la plupart des cas.
« La femme doit être consciente qu’il n’est pas possible d’éviter le cancer mais qu’elle peut diminuer les possibilités de développer la maladie à travers le changement de comportement dans la vie de tous les jours.
Je pense aux habitudes alimentaires. On doit absolument éviter la mauvaise alimentation qui a un rôle important dans l’apparition de plusieurs pathologies de différentes gravités, notamment le cancer du sein », explique le Docteur Amina Abdelouahab, sénologue au Centre Pierre et Marie Curie du CHU Mustapha-Pacha, insistant sur le dépistage précoce. Elle démonte à cet effet tous les ressorts de la peur qui empêchent la femme d'aller faire sa mammographie dès l'âge de 40 ans pour non seulement détecter la maladie rapidement mais aussi éviter l’aggravation de son cas.
Outre la mauvaise l’alimentation, l'âge, l'hérédité, le traitement hormonal, et les rayons X qui favorisent le risque d'avoir ce type de cancer, elle citera d’autres facteurs tels l'environnement, l'obésité, la mauvaise alimentation, la dépendance au tabac et le manque de mobilité.
« Les femmes peuvent éviter ces facteurs qui causent le cancer hormis le point lié à l’hérédité qu’on appelle cancer familial qui toutefois ne représente pas un grand pourcentage par rapport aux autres facteurs», précise la spécialiste qui relève l’intérêt de la sensibilisation des citoyens pour tout ce qui concerne les maladies cancérogènes, notamment le cancer du sein. « La lutte contre le cancer du sein est l’affaire de tous les secteurs, pas uniquement celui de la santé. On doit informer les citoyens sur la dangerosité de ces pathologies. »
Le praticien déplore cependant que 50% des femmes consultent tardivement et arrivent au traitement dans un état avancé de la maladie.
D’où la méconnaissance de la dangerosité de la maladie qui reste la véritable raison pour laquelle les femmes ne consultent pas.
Le cancer tue chaque année 3.500 femmes. En 2025, l’Algérie déplorera 18.000 nouveaux cas, il est la deuxième cause de décès dans notre pays, juste derrière les maladies cardiaques.
La sénologue évoque, par ailleurs, la prise en charge psychologique des femmes atteintes et y voit une grande importance, citant l’exemple des cancéreuses qui pensent que l'atteinte du cancer les expose forcément au divorce, notamment après l'ablation du sein.
Mohamed Mendaci
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