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Revue de presse

Covid-19 - Comment relancer la campagne de vaccination

Le soir d'Algérie | Algérie | 02/11/2021

Le rythme de la vaccination anti-Covid-19 a considérablement ralenti depuis quelque temps. La période d’accalmie épidémiologique que connaît l’Algérie ces dernières semaines a apparemment « encouragé » les citoyens à renoncer au vaccin. Pis encore, ils ont même abandonné le protocole sanitaire. Un relâchement flagrant sur lequel alertent les professionnels de la santé qui insistent sur l’importance de la vaccination contre le virus Sars-CoV-2. Mais comment pousser les non-vaccinés à franchir le pas ?

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La ruée des Algériens sur le vaccin anti-Covid-19 enregistrée durant la meurtrière troisième vague de l’épidémie qu’a connue le pays durant l’été dernier s’est finalement dissipée. Aujourd’hui, les centres de vaccination sont carrément désertés. Visiblement, la considérable baisse des cas de contamination, d’hospitalisation et de décès ont dissuadé les non-vaccinés à se faire injecter leurs doses de vaccin. Pourtant, une quatrième vague de l’épidémie pourrait arriver en hiver.

« Depuis quelque temps, les gens ne vont plus se faire vacciner en masse. Tout le monde pense que l’épidémie est terminée, alors que sa fin est tributaire du taux élevé de vaccinations contre le Covid-19 », fait remarquer le Dr Lyes Akhamouk, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus.

Insistant sur le maintien des mesures barrières, il affirme que l’Algérie n’est pas à l’abri d’un nouveau variant qui sera plus violent que le Delta. Il appelle ainsi à ne pas reproduire le schéma de la troisième vague où les citoyens ont attendu que les contaminations soient au maximum pour se précipiter sur la vaccination.
Selon lui, la période actuelle durant laquelle le système de santé souffle est idéale pour se faire vacciner en masse et se prémunir contre une quatrième vague. « La protection du vaccin n’est pas immédiate. Il faut aller tout de suite se faire vacciner parce que l’immunité n’est acquise que deux semaines après l’administration de la deuxième dose, soit au moins un mois et demi après la première dose », fait savoir le spécialiste en maladies infectieuses.

Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins déplore de son côté, le relâchement flagrant des mesures barrières. « Les citoyens pensent que l’épidémie est derrière nous parce qu’ils se réfèrent à la météo épidémiologique et constatent les diminutions notables du nombre de cas, et bien sûr du nombre de cas hospitalisés et graves. Ils ont donc abandonné les gestes barrières et il y en a même qui ont abandonné le parcours vaccinal après avoir reçu la première dose », explique le Dr Mohamed Bekkat-Berkani.
Il insiste à cet effet sur la nécessité de se préparer dès à présent afin de faire face à une quatrième vague, et ce, en augmentant la cadence de la vaccination contre le Covid-19.

Pour lui, la fermeture des frontières du pays ne parviendra plus à maîtriser la propagation du virus. « Ce genre de réflexe a survécu. Aujourd’hui, seule l’augmentation de la couverture vaccinale nous permettra d’être à l’abri de l’épidémie », dit-il.

Le Dr Bekkat estime que les autorités doivent vite réagir et intervenir d’abord sur le volet communication. Selon lui, une communication « active » s’impose. « Il faut mener une véritable campagne de sensibilisation pour convaincre les Algériens à aller se faire vacciner afin de se protéger du coronavirus, en impliquant des footballeurs et des hommes de culture. Il faut aussi contrer les fake-news qui découragent de se faire vacciner », dit-il.

Il plaide ensuite pour ce qu’il a nommé «la contrainte administrative ». « C’est vrai que la vaccination n’est pas obligatoire, mais nous pouvons l’imposer administrativement. Les fonctionnaires, le personnel de santé, les enseignants doivent se faire vacciner, sinon, ils risqueront des mesures administratives », suggère-t-il. Il évoque également le recours à l’obligation d’un pass sanitaire pour accéder aux lieux publics. Une façon pour lui de pousser les gens à aller se faire vacciner.

Ry. N.

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