Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Algérie presse service | Algérie | 15/09/2021
ALGER - Le chef de service d'immunologie au CHU de Beni Messous, professeur Reda Djidjik, a indiqué, mercredi à Alger, qu'il faudrait disposer d'indicateurs épidémiologiques "vrais et solides" pour prévenir une éventuelle 4e vague de la Covid-19, permettant d'avoir une capacité de réagir "rapidement" en vue de freiner une augmentation "exponentielle" des contaminations.
Le professeur Djidjik a estimé, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, qu'il fallait "avoir des indicateurs épidémiologiques vrais et solides" pour mieux gérer d'éventuelles vagues de la Covid-19, qui "sont aggravées par le comportement des citoyens", prévenant qu'on était pas à l'abri d'une 4e vague.
Ces indicateurs épidémiologiques, souligne le spécialiste en immunologie, "permettront de réagir rapidement" et "d'avoir cette capacité de réagir le plus vite possible pour freiner un peu une recrudescence de cas, une augmentation exponentielle des contaminations et éviter la saturation des hôpitaux".
Selon le professeur Djidjik, "l'essentiel c'est de s’organiser et de faire face, et de ne pas se prendre en plein visage une nouvelle vague", comme le cas de la 3e vague qui a été, a-t-il affirmé, "très meurtrière et très compliquée à gérer".
"Il faut agir en faisant des confinements très stricts de la population", recommande le professeur Djidjik, soulignant qu'aucun spécialiste dans le monde "ne peut prédire l’arrivée d’une 4e vague".
Interrogé sur la possibilité d'élargir la vaccination aux enfants, le professeur en immunologie a déclaré qu'il était "possible" de le faire en Algérie à l'instar de plusieurs pays dans le monde. "On y pense. Le conseil scientifique s’est réuni sur cette question. On en a discuté. Et probablement ça va venir", a-t-il affirmé, estimant qu'il faut vacciner les enfants, âgé entre 12 et 18 ans "même s’il est compliqué maintenant d’accepter ça sur le plan éthique".
"Il faut vacciner les enfants pour protéger les adultes, il faut le faire", a insisté l'immunologue, qui assure qu'aujourd'hui "la transmission par les enfants est possible et que le variant Delta est très contagieux".
Pour ce qui est d'une éventuelle 3e dose du vaccin, le professeur Djidjik estime que "la question se pose chez nous, puisque nous avons entamé la campagne de vaccination en janvier 2021".
"Il faut s’ouvrir pour une 3e dose pour les personnes qui ont plus de 8 mois de vaccin, peut-être toucher les personnes vulnérables qui ont des maladies chroniques et certaines catégories bien particulières et ne pas l’élargir à toute la population", a-t-il préconisé.
Quant à l'interchangeabilité des vaccins, le professeur Djidjik a affirmé que le ministère de la santé "est en train de réfléchir sur cette éventualité", soulignant que "nous n’avons pas le choix sur l’approvisionnement des types de vaccins".
Par ailleurs, répondant à une question sur le fait de rendre la vaccination obligatoire, comme cela a été le cas dans certains pays à travers le monde, Pr. Djidjik a estimé que le recours à la vaccination devrait être un "geste volontaire".
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.