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El Moudjahid | Algérie | 12/07/2021
La refonte des études médicales dans les nouveaux programmes de formation des trois premières années en sciences médicales en vue de renforcer le système d’étude et cerner les dysfonctionnements relevés lors de l’application des programmes du premier cycle a été décidée suite à des raisons multiples, c’est ce qu’a déclaré à El Moudjahid le professeur Lakhdar Griene, doyen de la faculté de médecine d’Alger.
Parmi ces raisons, « la transition démographique et la tranche d’âge n’est plus la même, en 2021 la population du troisième âge est plus importante contrairement aux années 1970 et 80 où la population était plus jeune donc il y a eu un changement ». Rencontré en marge d’une journée d’évaluation de la formation en sciences médicales organisée à la faculté de médecine de Ben Aknoun, Lakhdar Griene dira que le vieillissement de la société engendre de nouvelles pathologies liées à la vieillesse, pour cette raison, la refonte des études est plus que nécessaire afin d’adapter les programmes à ces besoins de santé.
A travers cette transition démographique se trouve la transition épidémiologique, auparavant le système de santé s’occupait plus des maladies transmissibles, des maladies infectieuses et des bronchopneumopathies aiguës par exemple, alors que de nos jours d’autres pathologies plus importantes, telles les maladies non transmissibles, des pathologies chroniques comme le diabète, l’hypertension, l’asthme, le cancer, et les maladies rhumatismales.
Evoquant l’importance du médecin généraliste auprès des malades, le Pr. Griene dira qu’il est le premier soldat dans le système de santé et le plus important pour la prise en charge des malades « pour avoir un système de santé performant on doit compter sur des médecins généralistes compétents ». Pour obtenir des soins de qualité dispensés par des médecins performants, il suggère non seulement de revoir les contenus des programmes d’études mais également les méthodes d’enseignement dont certaines sont dépassées. « Il faut faire appel à des méthodes pédagogiques relativement nouvelles et l’étudiant doit être un acteur de sa formation pour assimiler les nouvelles méthode ».
La journée d’évaluation de la formation en sciences médicales visait à mettre en avant les aspects positifs des systèmes efficients adoptés auparavant en vue de leur renforcement, tout en cernant les dysfonctionnements relevés lors de l’application des programmes du premier cycle dans le but de les corriger. La révision du programme de formation du médecin praticien pourra également pallier les lacunes enregistrées dans les établissements de santé et assurer une meilleure prise en charge des patients.
Mohamed Mendaci
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