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El Moudjahid | Algérie | 02/07/2021
Une journée nationale dédiée à la médecine a été organisée, jeudi matin, à la Faculté de médecine de Ben-Aknoun à Alger. Présidée par les secrétaires généraux des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en l’occurrence Noureddine Ghouali et Abdelhak Saihi, la rencontre scientifique a enregistré la participation de nombreux professeurs et spécialistes en médecine.
Dans son intervention d’ouverture, Ghouali a indiqué que cette réunion d'évaluation vise à connaître et renforcer les aspects positifs de cette réforme, et à identifier les déséquilibres définis par la mise en œuvre des programmes de la première phase et à les corriger à l'avenir. Il ajoutera que dès la rentrée prochaine, la deuxième phase de la réforme de la formation clinique des quatrième, cinquième et sixième années de médecine, sera mise en place.
Il précisera par la même occasion que «le secteur, dans le contexte d'amorcer des modifications fondamentales des contenus et des programmes médicaux dans le cadre de la stratégie du secteur et de sa vision de réforme intégrée, a commencé à réfléchir de 2015 à 2017 sur la proposition de changements à apporter aux programmes et méthodes pédagogiques, sur la base de l'expérience acquise et des déséquilibres marquants ».
Il précisera que lors de la rencontre en question, après que «la réforme a inclus la première phase de formation, nous voulons savoir si les premières réformes, dans leur vision globale, ont atteint leurs objectifs. L'apprentissage mixte, les études de cas et le diagnostic clinique ont-ils été approuvés ? A-t-on pu intégrer les unités de formation à la prise en charge des maladies liées aux épidémies et aux nouvelles maladies ?» Selon lui, ces questions incitent les pouvoirs publics, avec la réforme du secteur de la santé dans le cadre du renforcement du partenariat, à réfléchir ensemble à ce que sera le processus du produit de formation dans le domaine de la médecine à l'avenir, et sur la possibilité d'impliquer la communauté pour interagir avec ces changements, ainsi que discuter et enrichir les programmes de la deuxième phase.
M. Ghouali estimera que l'introduction de modifications dans le contenu des programmes médicaux s'inscrit dans le cadre de la stratégie du secteur et de sa vision de réforme intégrée, dans le but de créer un nouveau dynamisme dans le domaine de la construction de compétences hautement qualifiées et de permettre à l'université de demain d'accompagner les transformations en cours, afin d’être prêts à répondre aux exigences de nouveaux métiers et de nouvelles compétences. Il a appelé tous les acteurs de la famille universitaire et scientifique à œuvrer pour la réussite de cette entreprise et à la renforcer sur le terrain.
De son côté, le représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a affirmé que la question de la refonte des études dans le domaine de la médecine est devenue nécessaire en raison de deux enjeux importants. Il s’agit, selon lui, de la nécessité de définir des programmes dans le domaine de la formation et de les adapter aux exigences de la médecine moderne et la nécessité de prendre en compte les évolutions technologiques médicales et la rapidité avec laquelle les différentes modalités de prise en charge du patient et leurs indications sont connues.
« Se référer aux activités actuelles des établissements de santé révèle, avec un simple diagnostic, les besoins qui apparaissent comme des faiblesses dans les tâches et le rôle du médecin généraliste comme pilier du système de santé dans notre pays », a-t-il estimé. Il précisera par la même occasion qu’il était important de revoir les programmes de formation et la nouvelle organisation des soins dans les établissements de santé doivent également être pris en compte, en particulier les activités liées aux urgences dans les établissements de santé, les CHU et les hôpitaux spécialisés.
Il dira que la proposition de reconsidérer le programme de formation des médecins praticiens est l'occasion de combler les insuffisances identifiées par les activités au niveau des établissements de santé en général, mais aussi de répondre aux besoins de prise en charge des patients. Il a également assuré que son secteur n'hésitera pas à contribuer efficacement d’une façon permanente à réhabiliter le rôle du médecin praticien et à lui donner le statut qui lui sied dans l'établissement de santé.
Mohamed Mendaci
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