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El Watan | Algérie | 22/04/2007
Les personnes atteintes d’hépatite C ont aujourd’hui des chances de guérir grâce aux nouveaux traitements. « L’avenir des traitements de l’hépatite C est dans la combinaison des nouvelles molécules avec l’interféron Pégylé. Ce médicament constituera un traitement standard pour les 5 prochaines années. Les inhibiteurs de polymérase et de protéases vont donner aux patients de nouvelles chances », a déclaré le docteur Frank Duff, représentant de Roche au Canada. Le professeur Patrick Marcellin, directeur de l’unité de recherche sur les hépatites virales à l’hôpital Beaujon à Clichy et auteur d’étude clinique sur les hépatites B et C, a précisé : « 99 % des patients souffrant d’hépatite C soignés avec le Pegasys ne présentent plus de trace du virus après six mois de traitement. Mais cela ne veut pas dire que le traitement doit être arrêté. »
Pour le professeur Patrick Marcellin, les patients souffrant de cette maladie du type génotype1 qui arrivent à éliminer le virus au premier mois du traitement ont jusqu’à 91% des chances de guérir. « Nous pouvons dire ainsi, plus tôt que jamais, à quatre semaines de traitement, le patient a d’énormes chances de guérir », a-t-il déclaré en s’appuyant sur la dernière étude qui a démontré cette nouveauté. L’étude en question a porté sur 4300 patients en Allemagne. Il a, par ailleurs, expliqué qu’avec le Pegasys en combinaison avec le Copegus, les patients obtiennent une réponse virale prolongée (RVP). « Il est aussi constaté, a-t-il ajouté, que plus de 99% des patients soignés avec succès ne présentaient plus de trace de virus jusqu’à cinq ans plus tard. »
« Le traitement, a souligné le conférencier, a montré ses bienfaits et le taux de médicament dans le corps reste constant sur une période d’une semaine. » « Ce qui empêche le virus de se développer », a-t-il ajouté. Pour le docteur Holger Hinrichsen, membre de l’unité d’hépatologie à l’université de Kiel en Allemagne, les études menées à ce jour ont montré que le traitement contre l’hépatite C, avec le Pegasys et Copegus, donne un taux de réponse très important. L’étude a révélé que, selon le conférencier, le taux de réponse était de 56%, le traitement de combinaison contre 29% sans le Copegus.
« Ce dernier permet la suppression du virus et sans rechute du malade », a-t-il expliqué en précisant que « la dose de ribavirine influence le résultat des répondeurs lents ». Les intervenants sont unanimes à dire, en fait, que ce nouveau traitement assure une suppression virale constante et devient efficace grâce « à son profil pharmacocinétique unique. Pegasys se diffuse également plus rapidement vers le foie, principal foyer infectieux, que l’interféron classique ».
Djamila Kourta
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