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Algérie presse service | Algérie | 25/04/2021
ALGER – 2.726 cas de paludisme, entraînant trois (3) décès, ont été enregistrés en Algérie en 2020, a révélé dimanche à Alger le Pr. Djamila Hammad, responsable en charge du suivi du paludisme à l’Institut national de santé publique (INSP), précisant que tous les cas étaient "importés".
Lors d'une journée d'étude organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, la responsable a rappelé l'éradication de la maladie par l'Algérie pendant plusieurs années, comme en a attesté l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2019, précisant que "les cas enregistrés ces dernières années sont tous importés de pays situés au sud" de l’Algérie.
"La wilaya de Tamanrasset arrive en tête avec 2.281 cas, suivie d’Adrar avec 283 cas, d’Illizi (183 cas), de Ghardaïa (38 cas), d’Ouargla (19 cas) et de Tipasa avec un (1) cas, a-t-elle indiqué, ajoutant que les cas étaient enregistrés surtout entre août et décembre.
Cette maladie infectieuse souvent mortelle est transmise par certaines espèces de moustiques qui pondent dans les eaux stagnantes comme les flaques d'eau, d’où sa recrudescence pendant la saison des pluies. Les flux migratoires et les déplacements des voyageurs dans certains pays africains favorisent sa circulation.
Par ailleurs, elle a précisé que « 99.9 % » des cas sont déclarés dans les wilayas du sud les plus exposées à cette maladie, ce qui exige de renforcer la prévention, le contrôle, le diagnostic précoce et l’information, suivant les recommandations de l’OMS pour éviter la propagation de la maladie.
La responsable a également appelé à appuyer les services d’épidémiologie et de médecine préventive, les Etablissements hospitaliers publics (EHP) ainsi que les services communaux d’hygiène et à renforcer la formation continue des acteurs dans ce domaine, notamment dans les wilayas les plus exposées à cette maladie, indiquant qu’il existe une cartographie des nids de reproduction des moustiques au niveau central pour contenir la situation.
De son côté, Dr Fatma Zohra Zemit de l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) des maladies infectieuses El Hadi Flici d’El Kettar a évoqué le protocole thérapeutique par différents types de médicaments destinés à la prise en charge des personnes atteintes de la malaria, soulignant que ce traitement n’est pas efficace à 100 % mais peut toutefois prévenir des cas sévères et graves.
Pour sa part, Pr Boussaad Hamrioui, spécialiste en parasitologie a souligné la nécessité de « maintenir l’état actuel, soit le zéro cas au niveau local (zéro palu), en dépit du fait que le plan national de lutte contre la malaria arrive à terme (2019-2021), rappelant les mécanismes mis en place par l’Algérie pour préserver la stabilité de la situation.
Il a souligné la nécessité de lutter contre le premier vecteur de transmission de cette maladie et de renforcer le contrôle des immigrés dans les wilayas concernées, en déterminant et en luttant contre le moustique à l’origine de cette maladie qui vit en Algérie, appelant à ne pas baisser la vigilance tant qu’il y a des déplacements des personnes et des échanges commerciaux entre le nord et le sud.
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