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El Watan | Algérie | 18/04/2021
En dépit de la pandémie et du confinement qui ont impacté plusieurs activités, la Sachev n’a pas lâché prise et a continué à exercer virtuellement.
Améliorer la formation du corps médical et s’ouvrir sur de nouveaux horizons sont devenus une nécessité pour le secteur de la santé, particulièrement après la dure période qu’a vécue l’Algérie durant la pandémie de Covid-19.
C’est à partir de cette vision que la Société algérienne de chirurgie endocrinienne et viscérale (Sachev) a envisagé la création des master class et des micro spécialités, comme annoncé par son président Messaoud Bendridi.
Ce dernier a rappelé que cette société savante, créée il y a plus d’une année, est la deuxième à l’échelle nationale en matière de chirurgie, après la Société algérienne de chirurgie (SAC). « L’idée a germé beaucoup plus au cours d’un congrès que nous avons organisé à Constantine en 2018. A ce jour, on s’est posé la question si le secteur n’est pas intéressé par une nouvelle société chirurgicale, qui a de nouvelles visions, dont la promotion des jeunes, l’ouverture sur d’autres formations, qui n’existent pas dans l’enseignement supérieur, et de rassembler toutes les facultés de médecine et le savoir professionnel dispersés sur le territoire algérien », a déclaré le Pr Bendridi.
Et de poursuivre que la Sachev a également un objectif de ne pas se limiter uniquement dans l’exercice de l’hospitalo-universitaire.
Le collectif de cette nouvelle société savante a entrepris un brassage assez large, afin de réunir les personnels de santé publique et ceux de l’enseignement supérieur, ainsi que les praticiens du privé. Via ses activités, la Sachev a pu se régénérer sur le plan scientifique suite à l’évaluation des besoins et la formation du corps médical et surtout les médecins en cours de formation. « Parfois, on est dans un cabinet et on n’a pas l’opportunité d’assister à un congrès. L’évaluation se fait surtout à travers ce qu’on appelle des formations continues, des master class, des formations webinar, comme on l’a déjà organisé le 20 février dernier. On a jugé qu’il était temps de changer certaines mentalités et faire la promotion d’un travail de groupe, impliquant les jeunes. D’ailleurs l’âge de la majorité des membres, venant de 17 wilayas à l’échelle nationale, ne dépasse pas 40 ans », a révélé notre interlocuteur
En dépit de la pandémie et du confinement qui ont impacté plusieurs activités, la Sachev n’a pas lâché prise et a continué à exercer virtuellement.
Plus de 80% de ses activités ont été organisées sur la première plateforme à l’échelle nationale, qui est très riche en publications scientifiques, et de surcroît sa page Facebook, qui compte jusqu’à l’heure actuelle plus de 400 abonnés. Les membres avaient édité un total de 14 newsletters depuis le mois mars 2020.
Les thèmes se rapprochaient beaucoup plus des besoins des chirurgiens en cette pandémie, les modalités pour opérer et l’établissement des recommandations.
Le Pr Bendridi estime que ces newsletters étaient une forme d’encadrement et d’accompagnement durant cette pathologie émergente, qui a bousculé le corps de la santé et celui de l’enseignement supérieur. Est-ce qu’il y a vraiment eu un écho ? « C’était formidable. On est arrivé à 12 000 vues de nos publications et il y a d’autres personnes qui se sont intéressées à notre travail, précisément les publications scientifiques, les articles, les discussions des forums sur la plateforme. Une autre forme de recherche », a-t-il répondu.
Pour ce qui est des obstacles, le Pr Bendridi n’a pas hésité à signaler les incroyables procédures administratives, l’hostilité des gens envers ce qui est nouveau et surtout la contrainte du siège. La société avait déposé en novembre dernier une demande auprès des autorités locales pour l’obtention d’un local pour ses activités, mais jusqu’à l’heure actuelle, elle n’a pas eu de réponse.
La Sachev continue à exercer au domicile de son président avec les cotisations des membres.
Toutes ces contraintes n’ont pas affaibli la détermination de ses membres, qui ont entamé un nouveau projet de revues électroniques. « Le virus est très rapide et on veut aller vite et passer au diapason. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer ces revues électroniques, qui sont en phase finale. Elles seront lancées dans peu de temps », a annoncé le président de la Sachev, précisant qu’ils sont en train d’attendre le quitus des autorités pour ouvrir la master class et ramener des micro spécialités, à l’instar de l’obésité ou autres, durant le mois d’avril en cours ou en juin.
En conclusion, notre interlocuteur a affirmé que même le patient a sa part d’information. Le malade peut accéder à la plateforme pour avoir une idée des différentes pathologies de la chirurgie générale endocrinienne et viscérale, illustrées avec des images et des schémas.
YOUSRA SALEM
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