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Revue de presse

Prise en charge des hémophiles : La « centralisation » pointée du doigt

Le soir d'Algérie | Algérie | 18/04/2021

Les hémophiles peinent depuis plus d’une année à accéder aux services de stomatologie des hôpitaux. L’avènement de la pandémie de la Covid-19 a apparemment compromis leur prise en charge. Atteints d’un trouble de la coagulation, ces patients prennent leur mal en patience.

Rym Nasri – Alger (Le Soir) – La Journée mondiale de l’hémophilie qui coïncide avec le 17 avril de chaque année intervient pour la seconde fois consécutive dans un contexte particulier. Comme la plupart des activités médicales, la prise en charge des patients atteints d’hémophilie a été, elle aussi, impactée par la crise sanitaire de la Covid-19. Ces malades se plaignent essentiellement de la « suspension » de leur prise en charge par les services de stomatologie des hôpitaux.

« Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, nous n’avons plus où effectuer nos soins dentaires. Ces actes médicaux, notamment l’extraction dentaire, sont difficiles pour un hémophile, et nécessitent une prise en charge particulière. Les services de stomatologie des hôpitaux refusent de nous prendre en charge, et le secteur privé appréhende d’intervenir dans le cas d’un hémophile et ne prend pas donc le risque », explique Noureddine Benyakhlef, un patient atteint d’hémophilie.

Selon lui, une hémorragie chez un patient hémophile provoquée suite à une extraction dentaire peut coûter à l’État jusqu’à 120 millions de centimes. « Les médicaments anticoagulants proviennent de l’importation et coûtent très cher », précise-t-il. Pourtant, le Dr Meriem Bensadok, maître-assistante au service hématologie et banque de sang au CHU de Beni-Messous à Alger, assure que, certes, les patients atteints d’hémophilie ne fréquentent plus les hôpitaux depuis l’avènement de la pandémie du Sars-CoV-2, mais disposent de leur traitement préventif à domicile.

« Même si les consultations n’ont pas été suspendues, ces malades venaient de moins en moins car ils avaient peur d’une contamination au virus de la Covid-19. Les urgences ont tout de même été maintenues », soutient-elle. Aujourd’hui, poursuit-elle, « avec l’activité qui reprend tout doucement, les malades commencent à affluer au service d’hématologie ».

Soulignant que la plus grande partie des hémophiles s’autotraitent, le Dr Bensadok note que ceux qui ne maîtrisent pas l’admission du facteur de coagulation par voie intraveineuse sont pris en charge grâce au programme de traitement à domicile, initié par le ministère de la Santé, en collaboration avec des laboratoires pharmaceutiques. « Des infirmiers se déplacent à domicile pour administrer à ces patients leur traitement », dit-elle.

Autres difficultés signalées par les malades atteints d’hémophilie : l’absence de décentralisation de leur prise en charge. « Aujourd’hui, le traitement des hémophiles est certes disponible, mais nombre de patients sont obligés de se déplacer jusqu’à Alger pour accéder à leur médicament. Ils viennent d’autres wilayas pour avoir leur traitement, mais aussi pour des interventions chirurgicales qui sont effectuées uniquement à Beni-Messous», détaille Noureddine Benyakhlef.

Faute d’une bonne prise en charge, il affirme que la plupart des hémophiles adultes en Algérie sont devenus handicapés. Pourtant, « l’hémophilie prise en charge n’est pas handicapante », ajoute-t-il. Il évoque, à cet effet, la rééducation des patients atteints d’hémophilie qui, elle aussi, fait défaut. « Nous avions un seul petit service de rééducation pour les hémophiles à Bouzaréah et il a été fermé », dit-il.

Benyakhlef fait remarquer, par ailleurs, que le service des urgences du CHU Mustapha-Pacha, à Alger, est fermé aux hémophiles. « Depuis plus de trois ans, les cas d’hémophilie ne sont plus admis aux urgences du CHU Mustapha-Pacha, qui reste la référence pour tous ces patients venus des différentes régions du pays », regrette-t-il.

S’agissant des statistiques, il avance plus de 1 200 cas d’hémophiles sévères, et près de 3 000 cas d’hémophiles modérés légers. Un recensement qui date, selon le Dr Meriem Bensadok, de 2017. « Nous sommes en train de travailler avec le ministère de la Santé et bientôt nous aurons de nouveaux chiffres », promet-elle.

Ry. N.

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